Vassula au Bénin
13 et 14 avril 2000

 

On peut être justifié par la charité

Tout d'abord, je remercie notre Seigneur pour tous les efforts fournis par Catherine Hounsokou, du Bénin, pour préparer son pays à recevoir les messages de notre Seigneur. Je remercie également tous ceux qui l'ont aidée et ont collaboré à cette tournée, ainsi qu'à ceux qui nous ont hébergés. Cette visite, comme toutes les autres, répondait totalement à la Volonté de Dieu. Il m'envoie où Il veut et moi, pour ma part, j'obéis en allant où je dois aller. J'espère que ma visite sera fructueuse pour tout le Bénin, comme elle a été dans les autres pays, pour la Gloire de Dieu.

La règle d'or dans l'Ecriture est de traiter les autres comme nous voudrions qu'ils nous traitent. C'est le sens de la Loi et des prophètes. Malheureusement, beaucoup de chrétiens laïcs et prêtres ne lisent pas suffisamment les Ecritures et ainsi ne suivent pas les Enseignements de Jésus. Ils ne vivent pas l'Evangile. C'est l'une des nombreuses raisons pour lesquelles Dieu intervient à notre époque et vient jusqu'à nous pour nous parler et raisonner avec nous. L'Eglise est dans la confusion et beaucoup ne veulent pas admettre que c'est à cause de leur orgueil. Si tout allait bien, Dieu n'aurait pas à intervenir.

Alors que je me préparais à arriver au Bénin, déjà le démon essayait d'intervenir. Ce n'est pas inhabituel. Lorsque les démons entendent les pas du Saint Esprit s'approcher d'un pays, ils sortent tous de leurs trous pour attaquer la Miséricorde de Dieu et chasser toute Espérance qui frapperait à la porte des gens. Ils utilisent toutes les faiblesses humaines pour exécuter leurs oeuvres du mal, et ainsi en fut-il de ma visite au Bénin : un prêtre italien parla à la radio contre moi. Ses déclarations contre moi n'étaient pas seulement calomnieuses mais elles manquaient de charité et étaient également fallacieuses, donnant au peuple du Bénin des informations erronées. Jésus nous a enseigné à être compatissants comme notre Père est compatissant. Il a dit : "Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés". Mais nous avons appris de l'Ecriture que celui qui est mauvais tire ce qui est mauvais des réserves de malice de son coeur, et que celui qui est bon tire ce qui est bon des réserves de bonté de son coeur. En d'autres termes, la parole d'un homme provient de ce que contient son coeur. Je pensais : "Qu'ont donc fait certains prêtres des enseignements et conseils de Jésus ? Ne sont-ils plus valides pour eux ?" Il est au Pouvoir de Dieu et non au nôtre de révéler Son message non seulement aux chrétiens de foi catholique mais à tous les autres, y compris les non chrétiens. En août 1999, j'étais invitée par les moines bouddhistes d'Hiroshima, qui voulaient entendre le message de Dieu, le message chrétien. Dieu va vers chacun, même vers ceux qui, en ce monde, vivent avec une tradition différente de la nôtre. Dieu est juste et Il agit avec justice. Ainsi, peu importe qui ils sont et d'où ils viennent, ils sont également appelés par Dieu, par Sa Miséricorde, à entendre Son Divin Appel et à changer leur coeur. Ce message n'est pas nouveau, mais une répétition de ce qu'Il nous a déjà donné.

J'étais appelée le jeudi 13 avril 2000 à donner mon témoignage au Bénin, et de nombreux fidèles étaient venus l'entendre ; parmi eux se trouvait Mgr Dagnon et, assis près de lui, l'ex-Président du Bénin. Et tous étaient attentifs à l'écoute des Paroles que je leur ai lues, données par notre Seigneur dans La Vraie Vie en Dieu. Catherine fit une brève introduction en disant : "Nous sommes la lumière du monde. Une lumière ne doit pas être cachée mais placée sur un lampadaire pour qu'elle brille afin que chacun puisse voir. Notre lumière doit briller à la vue des hommes. Nous sommes le sel de la terre ; mais si le sel devient fade, il n'est plus bon à rien". Puis elle a comparé les messages et mon témoignage à la lumière et au sel parce que, à travers eux, beaucoup de coeurs sont amenés au repentir, et les âmes sont ramenées à Dieu. Parmi les 800 personnes présentes, à part Mgr Dagnon, nous ne pouvions voir ni prêtre ni religieuse, et cela m'a rappelé une fois de plus la Parabole du Festin des Noces.

Le lendemain vendredi 14 avril 2000, Catherine avait invité personnellement et avait fait inviter par le Ministère chargé des relations avec la Société Civile, toutes les autorités des différentes traditions et pratiques religieuses présentes au Benin. Parmi les personnes présentes, se trouvaient surtout les chefs de la tradition Vaudou ; Je n'en étais pas du tout avertie. Si je l'avais été, je ne sais pas comment je me serais comportée et j'aurais peut-être été intimidée. J'avais compris qu'il y avait différentes confessions chrétiennes et que l'exception serait un Imam musulman. Même lorsque je témoignai, je n'avais pas la moindre idée de qui il s'agissait, malgré leurs robes chatoyantes et leurs couronnes colorées. Peut-être que notre Seigneur voulait que cela se passe ainsi. Parmi eux, en effet, il y avait un Imam musulman. Dans ce rassemblement se trouvaient également quelques ministres protestants ainsi que quelques personnes appartenant à différentes petites Eglises non reconnues par les Eglises officielles.

Durant la réunion, je parlai librement, et l'Esprit du Seigneur m'inspira de prendre le message donné par St Michel Archange le 14 octobre 1994, où il parle des cultes sataniques et du crime de l'avortement. J'ai aussi parlé de l'Amour de Dieu et de Sa Miséricorde.

Et tandis que je voyais l'auditoire prendre place, je me disais en moi-même : bien qu'ils ne semblent pas être de notre Eglise, ils ont quitté leur chemin pour me rencontrer et écouter les messages. Ils ont montré envers notre Créateur de la générosité, en acceptant l'invitation et Il ne l'oubliera pas. Quant aux prêtres, à qui a été enseignée la Loi de l'Amour afin qu'ils la transmettent par leurs paroles et leurs actes et à qui il a été demandé d'imiter le Christ, ils ne sont pas venus, même par charité. J'ai quitté ma maison sur l'ordre de Dieu et j'ai voyagé pour leur apporter le message de notre Seigneur jusqu'à leurs pieds mais ils n'ont pas accueilli le message de notre Seigneur. Ils ne lui ont même pas donné une chance.

Mais ceux qui étaient présents, bien qu'ils ne proviennent pas des mêmes horizons et religions, m'ont montré tellement plus de générosité et de charité durant ces deux heures que les prêtres qui avaient été invités et cependant n'ont pas répondu. J'ai vu en eux un grand respect envers moi qui suis une étrangère. De la charité, parce qu'ils m'ont prêté oreille et ne m'ont ni jugée ni condamnée, mais sont sortis de leur chemin pour me rencontrer. Ils ont montré patience et tolérance envers mon discours qui, parfois, avait lancé des étincelles qui auraient facilement pu embraser toute l'assemblée, car elles heurtaient et contredisaient leur tradition. Durant la séance de question et de réponse, ils se sont exprimés envers moi avec un respect que j'ai rarement trouvé chez mes propres frères chrétiens lorsqu'on vient à contredire leurs idées et leur idéal. Comme par exemple à Nairobi, lorsque nous avons visité le Vicaire anglican, le Révérend Peter Njoka qui, après avoir écouté mon témoignage, nous a fait comprendre qu'après l'Evangile, Dieu n'a plus rien dit. Lorsque je lui ai dit : "mais alors, c'est faire de Dieu un Dieu mort en Le limitant à nos propres limites ; c'est l''enfermer dans une petite boîte..." Se sentant offensé, il s'est mis en colère et nous a littéralement jetés hors de son bureau.

A deux reprises, tandis que je témoignais, j'ai entendu des chefs Vaudous dire que j'étais une femme très courageuse. C'était, bien sûr, parce que je leur parlais librement, du fait que j'ignorais qui ils étaient...

A un moment donné, lorsque l'un d'eux se leva, s'adressant longuement à moi, me montrant qu'il n'était pas d'accord avec moi, un homme d'une des églises locales, de confession chrétienne céleste, se leva et répondit à ma place au chef Vaudou. D'une manière très respectueuse mais en même temps puissante, il défendit ma cause et la cause des messages. Il dit : "J'étais ici hier, lorsque Vassula s'est adressé à nous, et les choses qu'elle a dites étaient pleines d'amour et du Saint Esprit. Elle nous a transmis l'Amour de Dieu et j'ai appris d'elle beaucoup de bonnes choses ; elle nous a enseigné comment laisser de la place en nous pour le Saint Esprit afin qu'Il nous perfectionne. Elle a donné un message d'amour pour nous tous, pour notre pays, pour notre peuple." Et il continua ainsi sur ce thème. Tous l'écoutèrent très attentivement et, après son discours, tous l'applaudirent. Alors, j'ai ajouté : "Là où il y a l'amour, il y a Dieu, et là où il y a le mal, il y a Satan. Nous ne devons pas juger parce que Dieu fait briller le soleil sur les bons comme sur les méchants". J'ai continué à leur dire que le Saint Esprit ne doit pas être obstrué par nos vices et nos péchés. Alors, ce que nous devons faire, c'est nous vider nous-mêmes par le repentir, nous repentir de nos mauvaises voies, alors, le Saint Esprit nous perfectionnera pour que nous honorions Dieu en faisant Sa Volonté.

Alors, un des chefs Vaudous a dit qu'il trouve beaucoup des chrétiens qu'il a rencontrés durs de coeur, et qu'ils ne vivent pas selon leurs enseignements chrétiens, mais pratiquent le mal. J'ai répondu : "Et c'est bien pourquoi Dieu intervient à notre époque : justement à cause de cela ; Dieu vient nous réveiller avec des rappels". En entendant cela, il hocha la tête en signe d'approbation.

J'ai remarqué leur soif d'entendre et, par leurs questions, j'ai compris qu'ils voulaient apprendre et comprendre certaines choses sur le Saint Esprit et sur le commencement de la création. La réunion se termina par des applaudissements et leur vieux chef (j'ai su plus tard qu'il était leur ex-chef) m'adressa une poignée de main pour me souhaiter bon voyage et il me dit : "que votre Dieu vous bénisse et que nos dieux vous accompagnent". J'aurais pu lui répondre que mon Dieu suffit pour tout cela, mais je voyais que cet homme avait de bonnes intentions et voulait bien faire. Au moment où je voulus réagir, il était déjà parti.

En sortant de la salle, j'eus une rencontre avec l'Imam et je lui ai offert le livre Mon Ange Daniel qu'il accepta joyeusement. De retour dans l'automobile, Catherine me dit qu'il était venu au moins 16 des chefs Vaudous du pays. C'était pour moi une nouvelle fracassante. Lorsque j'ai réalisé cela, je me suis presque évanouie. C'est alors seulement que j'ai compris pourquoi Catherine était si nerveuse.

En effet, juste avant de nous rendre à la réunion, Catherine paraissait très anxieuse et je me demandais pourquoi. Elle me demanda de boire un verre d'eau bénite. J'étais perplexe. Puis elle me demanda si je portais un Crucifix bénédictin exorcisé. Je portais un autre crucifix, alors elle me demanda si nous pouvions nous procurer auprès de quelqu'un un Crucifix bénédictin. J'étais de plus en plus perplexe de son insistance et de ses craintes. Alors, j'entrepris de la calmer et je lui dis que j'avais l'habitude de parler à différentes hiérarchies et aux théologiens, sans nécessairement savoir qui était dans l'auditoire.

Peut-être que lors de ma prochaine visite au Bénin, notre Seigneur nous fera tous nous rencontrer à nouveau et me donnera une autre occasion de les évangéliser et de leur dire plus de la Bonté de notre Dieu. Cette réunion était afin que s'accomplisse la prophétie du 8 août 1994 où Dieu dit : "J'irai vers des contrées qui n'ont jamais considéré Mon Nom comme Saint. Je parlerai à des peuples qui ne M'ont jamais appelé ni invoqué Mon Nom".

Et pourquoi est-ce que je désire écrire à ce sujet ? Parce que nous croyons que nous, chrétiens, sommes justes et que nous pouvons voir mais, en fait, nous sommes loin d'être justes et beaucoup d'entre nous sommes encore aveugles. Dieu nous appelle jour et nuit à nous REPENTIR afin que, par le repentir, nous puissions obtenir le fruit de l'AMOUR. Nous oublions que le dernier peut être le premier. Avons-nous compris la parabole du Pharisien et du Publicain ? A la fin, au Jour du Jugement, nous serons tous jugés selon la mesure de l'amour que nous avons eu sur terre. Mais l'amour manque. Beaucoup prêchent l'Evangile, qui est basé sur l'amour, mais beaucoup de ceux qui le prêchent n'agissent pas selon l'Evangile. Ce n'est donc pas étonnant que Dieu intervienne. Mais ceux-là même qui ne lisent pas les messages et s'y opposent sans les lire sont ceux qui ne vivent pas l'Evangile et, ainsi, il nous est facile de les discerner. Ils ne L'aiment pas parce que, chaque fois que Dieu est intervenu, cela signifiait que ceux qu'Il avait choisis pour être responsables de la garde de Ses brebis ne remplissaient pas leur rôle, et ainsi, ils se sentent menacés lorsque Dieu intervient pour nous parler et pour nous corriger. L'humilité manque. L'Ecriture dit : "Ceux à qui jamais il n'a été parlé de Lui Le verront, et ceux qui n'ont jamais entendu parler de Lui, comprendront" (Rm 15.21). L'Ecriture ne ment jamais.

Je désire terminer ce témoignage par un extrait de La Vraie Vie en Dieu, un message donné le 19 janvier 1995 :

Ma Grâce est sur toi, génération, mais plus pour longtemps maintenant. Au lieu d'attiser la flamme d'amour que Je vous offre à tous librement à travers ces Messages, et de permettre à Mon amour de se répandre et d'enflammer chaque coeur, tant de Mes âmes sacerdotales font le contraire. La Miséricorde est votre espérance d'aujourd'hui, mais vous êtes satisfaits de remplir votre esprit de " connaissance " — qui n'est pas du tout la connaissance — et de rejeter Ma Miséricorde que Je vous accorde aujourd'hui. Je vous donne des signes et des merveilles. C'est par la puissance de Mon Saint Esprit que Je vous donne ces prodiges, que J'élève les faibles pour attester de Ma Gloire et que Je vous rappelle que Je suis trois fois Saint ! Mais il n'y a rien dans votre coeur qui ressemble à la paix parce que vous avez rejeté Mon Saint Esprit, le Porteur de Paix...

La Nuit est presque sur vous et vous êtes si loin de la conversion, génération ! Bientôt — et c'est votre bientôt —, lorsque vous serez couverts de votre propre sang, Moi, alors, en tant que Juge, Je vous rappellerai le sang que vous portiez sur vos mains pour avoir interdit à tant d'âmes de recevoir Mes grâces à travers ce Rappel de Ma Parole. Vous êtes comme les Romains, Me couronnant d'épines journellement. Allez-vous Me dire alors comme Pilate : " je suis innocent de ce sang " et vous laver les mains dans l'eau parfumée ? Vous refusez d'accepter l'antidote de la mort. Vous refusez de reconnaître Ma Parole donnée par Mon Saint Esprit, en vos jours, et au lieu de cela, vous prenez Ma Parole de manière frivole. Hommes sans aucune foi ! Vous écoutez maintes et maintes fois sans comprendre. Vous voyez maintes et maintes fois mais vous ne parvenez pas à percevoir Ma Gloire et Ma Miséricorde Infinie que Je déverse sur vous !

Génération ingrate, tu as transformé Mon témoignage sur Mon Saint Esprit en un mythe ! Tu as transformé Mes mystères en un mythe ! et ta houlette pastorale s'est maintenant transformée en un sceptre de mensonge. Aussi, à qui dois-Je te comparer dans ton absolue nudité ? à Caïn ? à Pharaon ? aux Pharisiens ? ou à Judas ? [...] Mais il a été dit que ton ère [...] lèvera l'épée contre Moi et contre Mes saints.

Mon Règne sur la terre est à vos portes-mêmes mais vous ne le voulez pas, pas plus que vous ne voulez entendre Ma Parole... Vos coeurs mauvais n'accordent aucune attention à Mes avertissements parce que vous avez renoncé à votre humble houlette de berger et vous avez préféré le sceptre du mensonge et, lorsque vous entendez la Parole de Ma Bouche, vous ne mettez pas en garde votre coeur, pas plus que vous ne pensez à mettre en garde les autres. Non, vous voyez venir l'Epée mais vous n'y prêtez pas attention... Vous objectez, et vous encouragez les autres à faire de même : " Tout cela, ce sont des absurdités ; n'y prenez pas garde, c'est de l'hystérie. N'écoutez pas ce tas de frénétiques, n'écoutez pas La Vraie Vie en Dieu, invention du Malin ", dites-vous, afin de réduire Ma Voix, et vous vous dépêchez d'appeler ce qui est divin et saint un " mal " et un " mensonge ".

Un bain de sang, génération, va te poursuivre. Chaque ravin, chaque colline, chaque mer, chaque montagne, sera frappé par Mon Epée. Le bain de sang va te poursuivre, à cause de ton péché, et tu mourras. Mais si toutefois, même aujourd'hui, tu renonçais à ton péché et tu te repentais du fond de ton coeur et tu promettais de vivre dans la charité, l'union et la paix, tu vivrais et Je ne te rappellerais plus tes péchés. [...] Toi qui persistes à déclarer que Je ne suis pas l'Auteur de ce Message, Je te le dis : tu juges selon les critères humains et tu te glorifies dans ta gloire... Alors prends garde et garde ta langue de juger. Je suis le seul Juge et tu es vraiment entre Mes Mains... [...] Prie pour l'unité, la réconciliation et pour le renouveau de Mon Eglise. Sois un en Mon Nom. " (extrait du message du 19 janvier 1995)

Vassula


Les citations mentionnées sont tirées de l'oeuvre la Vraie Vie en Dieu, © Editions du Parvis, CH-1648 Hauteville / Suisse.
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Mise en page : 00-04-23 21:00
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