Extrait du supplément 13 de
l'oeuvre de Vassula "La vraie vie en Dieu" Copyright © Editions du Parvis, CH-1648 Hauteville / Suisse. Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptation réservés. |
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Communiqué de Vassula aux lecteurs
Texte
original en anglais
(traduction de
l'anglais) :
Rome, 30.03.2003 Chers lecteurs de La Vraie Vie en Dieu, Depuis l'an 2000, j'ai eu l'honneur d'être en communication avec S.E. le Cardinal Joseph Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Le 6 juillet 2000, je lui ai présenté mon humble requête que mes écrits soient soumis à plus ample étude par la même Congrégation et qu'il me soit accordé l'occasion de répondre aux réserves exprimées dans la Notification du 6 octobre 1995. Son Eminence a bien voulu m'accorder cette occasion et, par la main du père Prospero Grech, m'a remis le 4 avril 2002, une lettre contenant cinq questions auxquelles je devais répondre. Mes réponses à ces questions ont alors été soumises à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi le 26 juin 2002. Le Cardinal Ratzinger m'a maintenant demandé de publier les questions avec mes réponses, et je suis heureuse de les partager avec vous comme expression de ma position officielle. Je prie pour que la publication de ce document serve le dialogue de la vérité et de l'amour, si important non seulement pour l'oecuménisme, mais également pour rendre les grâces de Dieu fructueuses dans l'Eglise. Que Dieu vous bénisse, Vassula |
Lettre adressée à Vassula par la
Congrégation pour la Doctrine de la Foi
Texte
original en anglais
(traduction de
l'anglais) :
Collegio Sta Monica Via Paolo VI, 25, 00193 Rome 4 avril 2002 Chère Madame Rydén, Le 6 juillet 2000, vous adressiez une lettre à Son Eminence le Cardinal Ratzinger à propos de la "Notificazione" de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi concernant vos écrits. Son Eminence a pris note de votre lettre et, avec ses collaborateurs, a décidé de vous donner l'occasion de clarifier le sens de certaines assertions contenues dans vos publications. A cet effet, j'ai été délégué pour vous contacter personnellement tant en conversation que par écrit, afin que la Congrégation puisse avoir une idée claire de l'interprétation exacte de ces assertions. Je voudrais qu'il soit clair dès le début que n'étant pas Catholique romaine, vous ne tombez pas sous la juridiction de la Congrégation, qui ne vous censure donc pas personnellement. Toutefois, du fait que de nombreux Catholiques suivent la Vraie Vie en Dieu, ils ont également le droit de savoir où ils se situent concernant les points de doctrine et de pratique abordés dans vos écrits. Nous sommes également conscients de vos oeuvres de charité, de vos efforts pour amener tous les Chrétiens vers l'unité, avec l'évêque de Rome, de votre grande dévotion à la Bienheureuse Vierge Marie, de votre présentation de Dieu comme le Dieu de l'amour, même aux non Chrétiens, et de votre antagonisme au rationalisme et à la corruption parmi les Chrétiens. Vos plus récents ouvrages également semblent avoir mis de côté certaines expressions ambiguës contenues dans vos premiers ouvrages. Nonobstant cela, je vous serais reconnaissant si vous pouviez répondre aussi clairement que possible à quelques questions, pour aider la Congrégation à se faire une idée plus claire de ce que vous faites. 1. Vous savez très bien que, tant pour les Catholiques que pour les Orthodoxes, il n'y a qu'une seule Révélation, celle de Dieu en Jésus-Christ, qui est contenue dans les Saintes Ecritures et dans la Tradition. Dans l'Eglise catholique, même les révélations "privées" comme à Lourdes et à Fatima, bien que considérées sérieusement, ne sont pas des matières de foi. Aussi, dans ce sens, considérez-vous vos écrits comme des révélations, et comment doivent-ils être acceptés par vos auditeurs et vos lecteurs ? 2. Vous appartenez à l'Eglise orthodoxe et vous exhortez souvent les prêtres et évêques de cette foi à reconnaître le Pape et de faire la paix avec l'Eglise romaine. Pour cela, malheureusement, vous n'êtes pas accueillie dans certains pays de votre propre confession. Pourquoi entreprenez-vous cette mission ? Quelle est votre idée de l'évêque de Rome et comment prévoyez-vous l'avenir de l'unité chrétienne ? En lisant vos oeuvres, cependant, on a parfois l'impression que vous vous placez au dessus des deux Eglises sans être engagée dans l'une d'elles. Par exemple, il semble que vous recevez la Communion dans les deux Eglises, catholique et orthodoxe, mais, dans votre statut matrimonial, vous suivez la coutume de l'oikonomea. Comme je l'ai déjà dit, ces observations ne s'entendent pas comme une censure personnelle et nous n'avons absolument pas le droit de juger votre conscience mais vous comprendrez notre souci concernant les Catholiques qui vous suivent et pourraient interpréter ces attitudes d'une manière relativiste et être tentés de négliger la discipline de leur propre Eglise. 3. Dans vos premiers écrits, comme observé dans la "Notificazione", il y a une certaine confusion de terminologie concernant les Personnes de la Sainte Trinité. Nous sommes sûrs que vous souscrivez aux enseignements de votre Eglise. Pensez-vous que vous pourriez nous aider à clarifier ces expressions ? Lorsque l'on traite des matières de la foi, ne serait-il pas utile de suivre la terminologie officielle des catéchismes courants pour éviter la confusion dans les esprits des lecteurs de la Vraie Vie en Dieu ? 4. Il y a également certaines difficultés concernant la protologie et l'eschatologie. En quel sens l'âme a-t-elle une "vision de Dieu" avant d'être infusée dans le corps ? Et comment voyez-vous la place de la Nouvelle Pentecôte dans l'histoire du salut en relation à la parousie et à la résurrection des morts ? 5. Quelle est l'identité réelle du mouvement de la Vraie Vie en Dieu et qu'exige-t-il de ses partisans ? Comment est-il structuré ? Chère Madame Rydén, nous sommes désolés de vous déranger avec ces questions et vous pouvez être assurée que nous apprécions vos bonnes oeuvres et bonnes intentions. Toutefois, en réponse à votre lettre au Cardinal Ratzinger, nous avons senti qu'il était de notre rôle de clarifier certaines ambiguïtés dans vos écrits qui pourraient vous avoir échappé. Nous devons ceci à vos lecteurs catholiques qui pourraient connaître un conflit de conscience en suivant vos écrits. S'il vous plaît, prenez votre temps pour répondre. Il serait préférable si vous et moi pouvions nous rencontrer pour avoir quelques causeries informelles avant que vous mettiez quoi que ce soit par écrit. Priez pour que le Saint Esprit vous illumine et consultez tous directeurs spirituels ou théologiens sur lesquels vous pouvez compter. Nous sommes certains que nos questions vous aideront également à comprendre les profondes implications de vos écrits pour les rendre plus acceptables tant aux Catholiques qu'aux Orthodoxes. Je serai personnellement à votre disposition pour clarifier leur signification. Son Eminence vous adresse ses compliments et est confiant que vous apporterez une réponse satisfaisante pour faciliter sa tâche de se conformer à la requête de votre lettre. Sincèrement vôtre, En Christ, Père Prospero Grech, OSA |
Réponse de Vassula à la Congrégation pour
la Doctrine de la Foi, Rome, le 26 juin 2002
Texte
original en anglais
(traduction de
l'anglais) :
Très Révérend Père Prospero Grech, Collegio Sta Monica Via Paolo VI, 25, I-00193 Rome Réf. : Réponse de Vassula Rydén à la lettre du Père Prospero Grech, datée du 4 avril 2002, écrite au nom de S.E. le Cardinal Joseph Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Cher Père Prospero Grech, Tout d'abord, je voudrais vous remercier de m'accorder l'occasion de répondre aux questions que vous avez concernant mes écrits et mes activités, questions exprimées très respectueusement dans votre lettre du 4 avril 2002, et qui réitèrent les points de critique contenus dans la "Notification" de 1995. Je suis consciente de la tâche et de la responsabilité assignées à votre très sainte Congrégation d'éprouver les esprits (1 Jn 4.1). D'une certaine manière, j'ai réalisé, durant ces années, la complexité de cette tâche de discernement et combien elle est délicate, du fait que j'ai moi-même rencontré sur mon chemin beaucoup de gens qui se sont approchés de moi, en prétendant qu'ils avaient également des expériences divines qu'ils voulaient mêler à la mienne. Par prudence et pour des raisons de responsabilité, je me suis imposé comme principe de ne pas en tenir compte. Aussi, j'apprécie l'importance de votre travail de protection des fidèles contre toute nuisance et de garder la foi exempte d'expériences inauthentiques, mais également de sauvegarder les véritables charismes dont pourrait bénéficier l'Eglise. Je vous suis également reconnaissante de me donner l'occasion de clarifier et de mettre en lumière certaines expressions qui pouvaient apparaître peu claires du fait qu'elles sont écrites dans un style imagé et poétique ou symbolique. Je suis également consciente que le fait de parler à des Chrétiens catholiques alors que je suis grecque-orthodoxe est inhabituel, mais plutôt que d'y voir un désordre, je désire humblement que ceci soit ma petite contribution à la guérison des dissensions entre frères chrétiens. Et ainsi, je vais répondre du mieux que je peux, en complète honnêteté et lucidité, aux questions que vous avez daigné me présenter, également assurée de votre générosité, de votre bonne volonté et de votre compréhension quant à mes limites en exprimant tout le panorama contenu dans les douze volumes de l'oeuvre intitulée la Vraie Vie en Dieu. Question 1 : Relation entre la Vraie Vie en Dieu et la Révélation
Il ne m'a jamais été donné de leçons de catéchisme et encore moins de théologie, et, au début de mon appel et de ma conversion, je ne connaissais aucune des nuances théologiques telles que celles mentionnées ci-dessus. Ces différences m'ont été enseignées graduellement au cours de la douce conduite du Saint Esprit. Au tout début de cet appel, je me suis trouvée très déconcertée et très tôt, durant la manifestation de mon ange, voici ce que j'ai dit : "Mais, je ne comprends pas. Nous avons déjà la Bible ; alors pourquoi aurions-nous besoin de messages ?" Mon ange a répondu : "Ainsi, tu as l'impression que tout est donné dans la Bible ?" J'ai répondu : "Oui, c'est pourquoi, je ne vois pas la raison de tout cela, je n'y vois rien de nouveau". Alors, l'ange dit : "Dieu veut que ces messages soient donnés". J'ai dit : "Y-a-t-il une raison spéciale pour que ce soit moi ?" L'ange répondit : "Non. Dieu vous aime tous. Ces messages sont juste un rappel pour vous rappeler comment ont commencé vos fondations" (7.8.1986). Un ministre protestant m'a dit une fois qu'il n'y avait aucune raison que Dieu veuille nous parler maintenant que nous avons la Sainte Bible. Déconcertée, j'ai dit au Christ : "Seigneur, il y a quelques ministres qui refusent d'écouter ou de croire que Tu puisses Te manifester ainsi, à travers moi. Ils disent que Toi, Jésus, Tu nous as apporté toute la Vérité et ils n'ont besoin de rien d'autre que de la Sainte Bible. En d'autres termes, selon eux, toutes ces Oeuvres sont fausses." Voici la réponse du Christ :
Dans un autre passage, 11 ans plus tard, notre Seigneur m'a demandé d'écrire ce qui suit :
Je crois qu'il n'y a qu'une seule Révélation et je n'ai jamais dit le contraire, pas plus que vous ne le trouverez dans les écrits. Je n'attends pas que les lecteurs de la Vraie Vie en Dieu considèrent les messages comme plus importants que la Sainte Ecriture et je suis sûre que rien dans les livres de la Vraie Vie en Dieu ne peut induire ceux qui m'entendent ou me lisent à penser différemment. En fait, dans mon témoignage, je cite tout le temps de nombreux passages de l'Ecriture, souvent même plus que les messages eux-mêmes. Dans les messages, il y a une insistance claire et continuelle de se concentrer sur la Sainte Bible et de vivre par sa vérité. Les écrits sont une actualisation et un rappel de la seule et unique Révélation en Christ, contenue dans l'Ecriture et la Tradition, transmise par l'Eglise ; ils ne sont qu'un appel à cette Révélation. En fait, ces écrits n'ont jamais amené les lecteurs à les placer au-dessus de l'Ecriture, mais les témoignages montrent qu'ils les ont aidés à mieux comprendre la Parole de Dieu. Cependant, nous savons que Dieu peut nous rappeler Sa sainte Parole lorsqu'Il le sait nécessaire pour le bénéfice de l'Eglise. Les faveurs de ce genre, car ce sont des faveurs, illuminent ou rendent manifeste une vérité déjà connue, en en donnant une meilleure compréhension. On pourrait alors se demander pourquoi Dieu a appelé quelqu'un d'aussi limité et indigne, totalement ignorant dans les matières de l'Eglise et n'y montrant aucun intérêt, quelqu'un qui n'a jamais aspiré à Dieu, pour recevoir un "rappel de Sa Parole" ? Les prêtres et les théologiens ne sont-ils pas appelés à faire la même chose ? Oui, je crois qu'ils le sont et je n'ai jamais en aucune manière eu l'intention de faire concurrence aux prêtres et théologiens que Dieu a appelés à remplir leur rôle ; cependant, je crois vraiment que Dieu m'a appelée d'une manière inattendue, par un acte direct de Sa part. J'ai récemment appris que le Second Concile du Vatican a souligné combien il est important que les laïcs contribuent à répandre la Bonne Nouvelle à travers des dons variés que Dieu accorde à Son Eglise. Dans Lumen Gentium, le Concile déclare clairement que les laïcs participent à l'office prophétique du Christ et que le Christ "accomplit son office prophétique jusqu'à la pleine manifestation de la gloire, non seulement par le moyen de la hiérarchie qui enseigne en son nom et en vertu de son pouvoir, mais aussi par le moyen des laïcs dont il fait aussi ses témoins et qu'il remplit du sens de la foi (sensus fidei) et du don de sa parole..." (LG 35). Aussi, chaque personne laïque a un rôle à jouer dans ce service de l'Evangile selon le charisme que Dieu lui a donné, et à travers ces dons, chacun est immédiatement le témoin et l'instrument vivant de la mission de l'Eglise elle-même, "selon la mesure de ce qui lui est accordé par le Christ". Dans la plupart des oeuvres classiques de la théologie fondamentale catholique, il y a une distinction entre la Révélation comme concept de réflexion (Révélation avec un R majuscule) et révélation comme concept d'expérience (révélation avec un r minuscule, souvent révélations au pluriel). Lorsque je parle de mon humble expérience comme "révélation", je parle de révélation avec un r minuscule, du point de vue expérimental. Je ne parle pas de mon expérience comme révélation d'un point de vue doctrinal, voulant de quelque manière concurrencer la Révélation. Tout comme d'autres "révélations privées" ou "révélations prophétiques", mon oeuvre n'ajoute rien au Dépôt de la Foi. Au contraire, l'appel que Dieu m'a adressé vise à indiquer la plénitude de la vérité du Dépôt de la Foi, pour y entrer plus pleinement et vivre par sa vérité. La constitution Dei Verbum du Second Concile du Vatican a établi clairement que la Révélation Publique est complète et parfaite et que "il n'y a plus à attendre de nouvelle révélation officielle avant l'apparition dans la gloire, de Notre-Seigneur Jésus-Christ" (Dei Verbum 4). De plus, Dei Verbum établit également clairement que le peuple de Dieu a constamment besoin d'approfondir les appréciations de cette vérité :
Son Eminence, le Cardinal Joseph Ratzinger a dit très explicitement sur la relation entre la prophétie chrétienne et la Révélation, que la thèse selon laquelle la prophétie devrait prendre fin avec la contemplation de la Révélation dans le Christ, recèle des malentendus. Sa position a été prononcée dans une interview sur la prophétie chrétienne et à nouveau dans un commentaire sur la divulgation du troisième secret de Fatima. Je me permets de le citer directement de son interview :
De la même manière, en aucune façon je ne prétends pour mes écrits à un statut ou une autorité se rapprochant de la Sainte Ecriture. La Sainte Bible est inspirée d'une manière infaillible. Je crois humblement que le Seigneur m'a touchée par une action directe dans mon âme, pour faire route avec Lui, m'aidant lorsque je suis appelée pour écrire, mais ce n'est pas une inspiration au même sens que l'est l'Ecriture, et le résultat n'est pas l'infaillibilité. Mais cela ne signifie pas non plus qu'il devrait y avoir des erreurs doctrinales dans mes écrits ; je suis sûre qu'il n'y en a pas. Dans son livre Je veux voir Dieu, le Père Marie-Eugène nous rappelle comment Dieu peut s'adapter à l'âme :
Le Cardinal Ratzinger a dit que "le fait de se faire paroles et image du contact intérieur avec Dieu, même dans les cas de mystique authentique, dépend toujours des possibilités de lâme humaine et de ses limites". Ainsi, je fais l'expérience de la Parole de Dieu sans effort, en d'autres termes, sans me forcer d'aucune manière ; elle ne fait que venir. Je reçois ces communications (paroles intérieures) sous deux formes. Veuillez noter ici que je n'entends dire en aucune manière que je connaîtrais parfaitement bien comment exprimer ce phénomène et comment Dieu peut faire de telles choses, mais l'explication qui suit est la meilleure que je puisse donner :
Plus tard, ici à Rome, il m'a été dit qu'il est arrivé à Ste Brigitte de Suède d'écrire des messages de manière semblable. Pourquoi le Seigneur choisit-Il cette forme spéciale d'écrire les messages par laquelle Il me saisit même la main ? Je ne sais réellement pas. Lorsque je Lui ai demandé pourquoi, le Seigneur m'a simplement dit : "parce que cette manière Me plaît". Ainsi, je ne sais pas comment cela arrive. Je voudrais souligner cependant que des théologiens qui sont également experts graphologues et qui ont examiné les écrits, les ont qualifiés de "hiératiques", décrivant beaucoup de différences fondamentales entre la manière dont j'écris et la soi-disant écriture automatique. Plus tard, j'ai appris que des mystiques connus tels que Ste Thérèse d'Avila ont fait l'expérience de ravissement de leur corps ou parfois d'une partie de leur corps. Je crois qu'il s'agit d'une forme mitigée de ravissement de ma main et j'ai confiance que le Seigneur a en cela Ses desseins particuliers. Question 2. Ma relation en tant que chrétienne orthodoxe avec l'Eglise catholique romaine
Motivation pour entreprendre cette oeuvre d'unité Je ne crois pas que j'aurais jamais eu le courage ou le zèle de faire face à l'orthodoxie pour les amener à comprendre la réconciliation que le Seigneur désire d'eux, si je n'avais pas fait l'expérience de la Présence de notre Seigneur, pas plus que je n'aurais supporté les oppositions, les critiques et les persécutions qu'ils m'ont fait subir. Au tout début de l'intervention de Dieu, j'étais totalement déconcertée et j'avais peur d'être trompée. Cette incertitude fut vraiment la plus grande croix car de toute ma vie, je n'avais jamais entendu dire qu'en notre temps, Dieu puisse parler à des personnes, et je ne connaissais personne que je puisse interroger à ce sujet. A cause de cela, j'ai essayé de rejeter cette manifestation, mais l'expérience ne me quittait pas et plus tard, peu à peu avec le temps, je me suis rassurée et je suis devenue confiante que tout cela était uniquement l'oeuvre de Dieu, parce que j'ai commencé à voir en cela la Main de Dieu. C'est pourquoi, j'ai cessé d'avoir peur face aux oppositions et critiques et j'ai une totale confiance en notre Seigneur, sachant que là ou je manque, Il comblera toujours, en dépit de mon insuffisance, et Son oeuvre s'accomplira toujours de manière glorieuse. Approcher les prêtres, moines et évêques orthodoxes pour qu'ils reconnaissent le Pape et pour qu'ils se réconcilient avec sincérité avec l'Eglise romaine, n'est pas une tâche facile, comme le dit notre Seigneur dans l'un des messages ; c'est comme essayer de nager en direction opposée d'un puissant courant, mais après avoir vu combien notre Seigneur souffre de notre division, je ne pouvais pas refuser à notre Seigneur Sa requête lorsqu'Il m'a demandé de porter cette croix ; aussi, j'ai accepté cette mission, non sans avoir cependant passé (et je passe toujours) par de nombreux feux. Vous m'avez demandé : "Pourquoi entreprenez-vous cette mission ?" Ma réponse est : parce que j'ai été appelée par Dieu, j'ai cru, et je Lui ai répondu ; aussi, je veux faire la Volonté de Dieu. Une des premières paroles du Christ fut : "Quelle maison est la plus importante, ta maison ou Ma Maison ?" J'ai répondu : Ta Maison, Seigneur." Il dit : "Ravive Ma Maison, embellis Ma Maison et unis-la." Certains, dans la hiérarchie grecque-orthodoxe me rejettent totalement, premièrement parce qu'ils ne me croient pas 4 ; secondement, parce que je suis une femme, et troisièmement, parce qu'une femme ne doit pas parler. Certains des moines se méfient de moi en disant que je suis probablement un cheval de Troie envoyé et payé par le Pape, ou même que je suis une Uniate. Beaucoup ne veulent pas entendre parler de réconciliation ni d'oecuménisme. Ils considèrent que je commets une hérésie si je prie avec les Catholiques romains. C'est cela qu'ils considèrent comme se placer au-dessus des Eglises sans être engagée dans l'une d'elles. Je suis pleinement et complètement engagée dans mon Eglise, mais ce n'est pas une hérésie ni un péché si je vis de manière oecuménique en priant avec d'autres Chrétiens pour promouvoir l'unité. Cependant, selon notre Seigneur dans les écrits, la clé de l'Unité est l'humilité et l'amour. Toutefois, beaucoup de gens des églises n'ont pas cette clé. Beaucoup de grecs-orthodoxes, laïcs mais également simples prêtres de quartier, jusqu'aux moines des monastères éloignés, qualifient l'Eglise catholique romaine d'hérétique et de dangereuse ; on leur enseigne à croire cela depuis leur naissance, or c'est faux. Oui, je crois que, dans leur rigidité, ils peuvent changer par une metanoïa et par la puissance du Saint Esprit qui les fera plier, et par les prières des fidèles. Dans nos rassemblements, nous prions Dieu pour ce changement des coeurs. Néanmoins, il ne s'agit pas qu'ils soient seuls à plier. Chacun doit plier dans l'humilité et l'amour. Les gens de chaque Eglise doivent être désireux de mourir à leur ego et à leur rigidité, et alors, à travers cet acte d'humilité et d'obéissance à la vérité, la Présence du Christ resplendira en eux. Je crois qu'à travers cet acte d'humilité, les défaillances passées et présentes des Eglises seront effacées et l'unité sera accomplie. Je n'ai jamais perdu l'espérance d'approcher les Orthodoxes, et c'est pourquoi, je continue toujours de retourner à eux pour leur donner mon témoignage. Mon témoignage leur est donné en leur rappelant ces paroles de notre Seigneur : "puissent-ils être un en nous, comme tu es en moi et moi en toi, afin que le monde puisse croire que c'était toi qui m'avais envoyé" (Jn 17.21). De cette manière, en dépit des obstacles, quelques groupes de prière oecuméniques se sont formés à Athènes et à Rhodes, incluant des prêtres orthodoxes. Tous ces groupes de prière ont commencé par prier le Rosaire, puis d'autres prières. Néanmoins, je n'ai pas obtenu uniquement des rejets de la part de la hiérarchie orthodoxe, mais notre Seigneur m'a également fourni bon nombre d'amis dans le clergé orthodoxe-grec. L'évêque de Rome Notre Seigneur m'a donné une vision intérieure de trois barres de fer - symbolisant les trois principaux corps chrétiens, les Chrétiens catholiques, orthodoxes et protestants -, appelant leurs têtes à se plier afin qu'elles se rencontrent. Mais pour se rencontrer, elles ont besoin de plier. Ce passage parle de l'attitude qui est nécessaire pour parvenir à l'unité à laquelle aspire le Seigneur depuis Sa prière à Son Père : "qu'ils soient tous un". Ce passage ne prétend pas parler de l'unité à un niveau ontologique voulant qu'il n'y ait pas de différence à quel point les différents groupes chrétiens ont retenu la vérité que le Christ a conférée à Son Eglise. Et il n'est pas vrai que je prétende que cet appel à l'humilité entre les frères chrétiens doive impliquer une approche pan-chrétienne de l'unité et que cette unité doive être promue à travers un marchandage de la vérité (comme un marchand, vendant et achetant), menant à un nivellement et à un relativisme de la vérité. Au contraire, j'ai souvent parlé de l'importance de rester fidèle à la vérité et même plus que mon discours, le message n'est rien d'autre qu'un appel à vivre par la vérité de l'Evangile dans l'unique Révélation du Christ, comme exprimé ci-dessus. Les écrits contiennent beaucoup de mises en garde contre l'attitude contraire, au point de dépeindre un "faux oecuménisme" comme un cheval de Troie pour introduire une image sans vie du Christ :
Beaucoup de messages sur l'unité conservent ensemble ces deux aspects vitaux de l'oecuménisme : l'attitude spirituelle impliquant humilité et amour envers les autres Chrétiens, avec la quête sans compromis de la vérité du Christ. On en trouve un exemple dans un passage où la Vierge Marie parle des structures de l'unité :
Plus loin, dans le même message, Jésus parle de la vérité : "Défends toujours la Vérité jusqu'à la mort. De temps en temps, tu seras critiquée de façon cinglante mais Je le permettrai juste assez pour que ton âme reste pure et docile." (thème réitéré le 5.6.1992, le 25.9.1997, le 22.6.1998, etc.) J'ai eu différentes rencontres avec le clergé catholique aux Etats-Unis, en Hollande et en Suisse en particulier, où l'on est très libéral et très orienté contre le Pape. Il m'a fallu prendre la défense de la Chaire de Pierre et la leur expliquer du mieux que j'ai pu, à travers les puissants messages qui sont venus du Christ, leur montrant combien leurs esprits étaient confus. A la fin, beaucoup de ces prêtres sont venus me dire combien ils avaient apprécié ces clarifications. Il y en eut un ou deux cependant qui n'étaient pas d'accord, me disant que j'étais plus catholique que les Catholiques... Quoi qu'il y ait de nombreux passages sur l'unité qui concernent l'unité entre les Eglises, il y en a également un bon nombre qui sont spécialement écrits pour les nombreux prêtres catholiques qui se rebellent contre le Pape, afin de les ramener à la fidélité à ce dernier. En voici un exemple :
Un autre message, parlant de l'avenir de l'unité aborde le sujet encore plus clairement :
D'autres messages parlent du Pape comme le Vicaire du Christ ou le Vicaire de l'Eglise. En voici un exemple :
Les écrits ne contiennent aucune mention du rôle de Pierre en relation avec les rôles des différents sièges patriarcaux, ce qui fait que je ne peux pas en parler. Mais je sais que le pape lui-même, dans son encyclique "Ut unum sint" ouvre la discussion comme suit :
La même encyclique confirme la nécessité de réunir l'Orient et l'Occident :
Bien que les écrits ne parlent pas des domaines structurels concernant l'Orient et l'Occident, il s'y trouve de nombreuses mentions de l'importance de l'Eglise d'Orient. A côté de cela, le soulignement sans compromis de l'importance du rôle de Pierre va de pair, dans les messages plus récents, avec l'idée qu'un renouveau spirituel pourrait fort bien être inspiré par l'Eglise d'Orient. Il devient dès lors encore plus évident que le Christ a besoin de respirer de Ses deux poumons - qui sont les présences orientales et occidentales de l'Eglise :
Autre passage semblable :
Un autre message parle du rôle de l'Orient pour ramener ensemble les deux maisons, unifiant le Corps du Christ :
A nouveau, ce message n'enlève rien du rôle et de l'autorité de Pierre, mais il souligne l'importance de réunir les parties orientales et occidentales du Corps du Christ, afin que le monde puisse croire. L'avenir de l'Unité chrétienne Bien que le message confirme la primauté de Pierre, l'évêque de Rome, connue tant dans la tradition orientale qu'occidentale, il ne parle pas des questions de juridiction. Je crois que je n'ai pas été appelée à m'exprimer à ce sujet, aussi, je m'abstiens de le faire de quelque manière que ce soit. Mon appel, tout en inspirant la construction de l'unité et en renforçant ses structures internes, a pour but de confirmer l'importance du Pape et de prendre la défense de sa Chaire vis-à-vis de tous ceux qui tendent à lui désobéir et à se rebeller contre lui. Mon approche première de l'unité est celle de l'unité par la spiritualité. Le message est un appel à l'unité à la fois intra nos et extra nos - un appel à renforcer les dynamiques de l'unité, tant au sein des Eglises particulières qu'entre elles. Je ne sais pas à quoi ressembleront les structures futures de l'Eglise unifiée, du fait que le Seigneur n'en a pas parlé, pas plus qu'Il ne m'a favorisée de quelque lumière à ce sujet, mais je crois que l'unité viendra au travers de la spiritualité ; et je crois qu'il m'a été accordé un avant-goût de la grâce de cette unité future lors de nombreux rassemblements oecuméniques. En mars 2000, par exemple, le Seigneur a permis à nos groupes de prière de se rassembler dans Sa ville natale, Bethléem. 450 personnes sont venues de partout, oui, de plus de 55 pays et de 12 Eglises différentes pour un rassemblement international de prière pour la paix et pour l'unité. Nous étions rassemblés comme une unique famille. Il y avait avec nous 75 membres du clergé de 12 différentes Eglises, ainsi que des membres du clergé de la Terre Sainte qui, ayant entendu parler de ce rassemblement de prière, se sont également joints à nous. Cet événement oecuménique était coordonné par plusieurs Israélites et Palestiniens qui ont été touchés par les écrits de "La Vraie Vie en Dieu". Ils ont cru à la rédemption du Christ et à Son plan salvateur en nos jours, et se sont portés volontaires pour organiser cette réunion. Lorsqu'on sait combien, de nos jours, Palestiniens et Israélites se combattent les uns les autres, leur réconciliation est un signe de la puissance du Saint Esprit qui a uni des personnes de ces deux nations pour oeuvrer à un rassemblement pour la paix entre les Chrétiens divisés. Comme le dit l'Ecriture : "Les artisans de paix, lorsqu'ils oeuvrent pour la paix, sèment les semences qui porteront fruit en sainteté." (Jm 3.18). C'est une leçon pour nous tous. Nous avons vécu et avons eu un avant-goût de ce à quoi ressemblera un jour l'unité entre Chrétiens. Des allocutions sur l'unité nous ont été données par des membres du clergé de différentes Eglises. Leurs discours sonnaient comme s'ils étaient issus d'une seule voix et d'un seul esprit. Durant leurs allocutions, nous avons ressenti le grand désir de nous tous d'être un. Nous avons vu et avons été témoins de la soif d'unité qu'ont les laïcs et le clergé. Mais nous avons senti en même temps les grandes plaies extérieures que notre division a infligées au Corps du Christ. La majorité d'entre nous sommes fatigués de cette division, parce qu'elle n'est pas conforme à la loi d'amour de notre Seigneur. Le Christ est même encore plus fatigué de nous voir divisés. Les cris et acclamations de joie de toutes ces nations qui étaient soudées ensemble, appelant à une complète unité parmi les Chrétiens, ont exposé que cette division n'est pas seulement un péché, mais également un contre-témoignage. Cependant, le plus grand péché contre l'unité est d'avoir des dates de Pâques séparées. Comme ce sera bon lorsque nous crierons tous ensemble : "Christos Anesti" d'une seule voix tous le même jour. Nous disons tous "que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel..." Jésus- Christ nous a unis par Son Sang, alors, comment pouvons-nous renier cette unité ? "Il est la paix entre nous, et Il a uni les Gentils et les Juifs, et brisé la barrière qui les maintenait séparés, détruisant en fait en Sa propre personne l'hostilité causée par les règles et les décrets de la Loi." (Ep 2.14-15) Comment pouvons-nous dire "non" à Dieu, s'Il veut que nous nous unissions ? Se pourrait-il que nos coeurs se soient endurcis ? Avons-nous oublié les paroles du Saint Père lorsqu'il a dit : "Les éléments qui nous unissent sont beaucoup plus grands que ceux qui nous divisent" ? Alors, nous devons ramasser ces éléments et les utiliser pour aplanir la route vers une complète unité. La Sainte Eucharistie et le partage eucharistique. Dans le catéchisme de l'Eglise catholique, il est dit, en citant St Augustin, à propos de l'Eucharistie : Devant la grandeur de ce mystère [la Sainte Eucharistie], St Augustin s'écrie : 'Ô sacrement de la piété ! Ô signe de l'unité ! Ô lien de la charité !' D'autant plus douloureuses se font sentir les divisions de l'Eglise qui rompent la commune participation à la table du Seigneur, d'autant plus pressantes sont les prières au Seigneur pour que reviennent les jours de l'unité complète de tous ceux qui croient en Lui. (CEC 1398). Le Seigneur nous presse de nous réconcilier et de nous réunir. Un cardinal catholique bien connu a dit récemment à un prêtre orthodoxe de mes amis de New York, qui assistait à la messe du cardinal à Rome - et c'est également ma conviction - qu'il doit être possible d'obtenir à nouveau cette union autour de la table du Seigneur entre Catholiques et Orthodoxes, puisque nous partageons les mêmes sacrements et avons virtuellement la même foi, bien que revêtus d'expressions de foi et de dévotions différentes. J'en suis venue à connaître l'amour enflammé de notre Seigneur, les profondeurs de Son désir d'une parfaite union de Son Corps, et je crois qu'Il souffre de notre manque d'amour et de communion. Aussi, je n'ai pas de plus grand désir que de voir Son Corps réuni, et je suis convaincue que nous Chrétiens, si nous aimons réellement Jésus-Christ, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour oeuvrer à la réconciliation des membres séparés du Corps du Christ. Cependant, je sais que cette union ne se fera pas facilement, mais uniquement par un miracle de notre Seigneur. Bien que nous devions faire tout ce que nous pouvons pour faire avancer l'unité, Il a promis de nous donner cette union, qui sera l'oeuvre du Saint Esprit car, comme je l'ai dit une fois en 1992, elle viendra aussi soudainement que la chute du mur de Berlin :
L'Eglise du Christ est une en ce sens que le Christ est un et n'a qu'un seul Saint Corps. Ce sont les gens de l'Eglise qui sont divisés. Si les Chrétiens sont capables de dépasser les obstacles négatifs qui les séparent, obstacles qui, selon l'Ecriture, sont contre l'accomplissement entre nous de l'unité de foi, d'amour et de dévotion, le Père écoutera la prière déjà exprimée par Son Fils divin, lorsqu'Il a dit : "puissent ils être un en nous, comme tu es en moi et moi en toi, afin que le monde puisse croire que c'était toi qui m'avais envoyé" (Jn 17.27) Tandis que j'attends cette grâce, j'essaie de suivre aussi bien que je peux les principes dans l'état présent des affaires, et je suis convaincue de ne pas porter préjudice aux consciences des membres de quelque Eglise. Dans votre question, se trouve le passage suivant : "En lisant vos oeuvres, cependant, on a parfois l'impression que vous vous placez au dessus des deux Eglises sans être engagée dans l'une d'elles." Il n'y a rien dans l'oeuvre écrite qui puisse donner l'impression que je me situe au-dessus des deux Eglises. Comme vous l'écrivez, il semble que ce soit plus sur le plan pratique. Quant à ma manière de pratiquer ma foi, je suis Orthodoxe et je suis pleinement engagée dans mon Eglise. Chaque fois qu'il y a une église orthodoxe dans le voisinage, je ne manque jamais de participer à la Messe du dimanche à moins, bien sûr, qu'il n'y en ait pas, comme c'était le cas à Dacca, au Bangladesh où je vivais. Juste avant de venir à Rome, où je vis maintenant, j'ai vécu durant 11 ans en Suisse. Chaque dimanche j'allais à notre église orthodoxe, et le prêtre grec de Lausanne, le père Alexandre Iossifides est mon témoin, ainsi que les fidèles qui venaient à l'église et m'y voyaient régulièrement, à moins, bien sûr, que je sois en voyage. A l'étranger, durant mes voyages, où je suis le programme établi pour moi pour donner mon témoignage, parfois - et je voudrais ajouter, plutôt rarement - il peut arriver que les prêtres catholiques ou les Evêques du lieu qui m'ont invité à témoigner, aient programmé une Sainte Messe publique dans le lieu-même où je viens de parler ; je reste alors avec l'assemblée pour la Messe, puisqu'elle fait partie du programme, et j'y reçois la Sainte Communion. Ici, à Rome, je vis loin du centre, et très loin de mon église grecque-orthodoxe, qui est située au centre de Rome. Il existe une église orthodoxe slavonne à Tre Fontane, que je fréquente mais je n'en comprends pas la langue et ainsi je me permets, de temps en temps, puisque je suis en voyage la moitié du temps, de recevoir la Sainte Communion dans le Sanctuaire de la Madonna del Divino Amore, situé à 3 km de mon domicile. Je crois que le Second Concile du Vatican me permet de le faire puisque, comme il est rappelé dans le catéchisme de l'Eglise catholique : "une certaine communion in sacris, donc dans l'Eucharistie est "non seulement possible mais même recommandée, lors de circonstances favorables et avec l'approbation de l'autorité ecclésiastique" (CEC 1399). Dans le décret Orientarium Ecclesiarum de Vatican II, il est écrit : "Aux Orientaux qui, en toute bonne foi, se trouvent être séparés de l'Eglise catholique, peuvent être donnés, s'ils les demandent d'eux-mêmes et s'ils sont convenablement disposés, les sacrements de la Pénitence, de l'Eucharistie et de l'Onction des malades..." Le Code de Droit Canonique catholique déclare : Les ministres catholiques administrent licitement les Sacrements de Pénitence, d'Eucharistie et d'Onction des malades aux membres des Eglises orientales qui n'ont pas la pleine communion avec l'Eglise catholique s'ils le demandent de leur plein gré et sont dûment disposés ; ceci vaut aussi bien pour les membres d'autres églises qui, au jugement du siège apostolique, se trouvent pour ce qui concerne les Sacrements dans la même condition que les Eglises orientales susdites (Can 844-§3). La lettre encyclique "Ut unum sint" du Pape Jean-Paul II continue ces assertions en se référant à Orientalium Ecclesiarum :
Quant à la relation avec les églises de la Réforme, les choses sont un petit peu plus complexes. Beaucoup de fidèles d'éducation protestante, qui lisent la Vraie Vie en Dieu, deviennent Catholiques de par leur libre choix, principalement à cause des thèmes concernant l'Eucharistie. Jésus ne parle pas dans les messages de la validité de leurs sacrements, mais Il presse les Protestants d'aimer à nouveau la Mère de Jésus et de reconnaître le rôle de Pierre :
Dans un autre message, le Christ réprimande ces Chrétiens qui ne parviennent pas à voir la grandeur du mystère de l'Eucharistie et la Divine Présence du Christ qui S'y trouve :
Statut matrimonial Plus loin dans votre question, vous dites que je reçois parfois la Sainte Communion dans l'Eglise catholique romaine : "notre souci concernant les Catholiques qui vous suivent et pourraient interpréter ces attitudes d'une manière relativiste et être tentés de négliger la discipline de leur propre Eglise." Selon le Droit Canon que j'ai cité ci-dessus et qui prouve que je suis en totale concordance avec le Droit Canonique de l'Eglise catholique, je ne vois aucune raison que les fidèles catholiques réagissent d'une manière relativiste. Je ne suis pas en faveur du divorce et je ne cherche pas à promouvoir parmi les fidèles catholiques la doctrine selon laquelle le remariage des personnes divorcées devraient être permis. Mon divorce et mon remariage civil ont eu lieu avant ma conversion. Après ma conversion, à la lumière des messages de la Vraie Vie en Dieu, j'ai découvert que ma situation matrimoniale n'était pas régulière. Toutefois, à part moi, personne ne connaissait cette situation et, encore une fois, ce fut de moi-même que je l'ai déplorée publiquement. J'ai dénoncé ma propre situation alors qu'en fait, personne n'en savait rien. Ayant pris conscience de ma situation, j'ai approché les autorités de mon Eglise à Lausanne et j'ai passé par un processus de complète clarification selon les règles matrimoniales orthodoxes. Ainsi, je suis une Chrétienne orthodoxe en paix avec mon Eglise et avec ses règles comme tout autre Chrétien orthodoxe et, en tant que telle, il m'est permis de recevoir l'Eucharistie dans ma propre Eglise et dans l'Eglise catholique, selon les principes mentionnés ci-dessus. Je ne néglige en aucune manière les règles de l'Eglise catholique sur le mariage. Pour votre information, je joins à ce document, mon certificat de mariage (Annexe 1). Question 3. Confusion de terminologie concernant les Personnes de la Sainte Trinité
En vue de cela, je voudrais essayer d'expliquer de mon mieux le dilemme de langage, en vous rappelant que je ne suis pas une théologienne qui pourrait s'exprimer d'une manière technique et recevoir les paroles d'en haut dans la terminologie officielle. Il est clair que notre Seigneur S'est exprimé d'une manière que je comprenne, en S'adaptant pour m'atteindre. Il ne me parle pas non plus en théologie scolastique, mais Il ne l'a pas fait non plus lorsqu'Il était sur terre, lorsqu'Il a dit : "le Père et Moi nous sommes un" (Jn 10.30), ni St Paul, lorsqu'il écrit : "le Seigneur est l'Esprit (2 Co 3.17). A Bernadette de Lourdes, Marie a parlé dans le dialecte local qui n'était pas le bon français. Même dans les livres inspirés de l'Ecriture, j'ai appris qu'il existe des différences notables entre le grec raffiné de St Luc et la langue simple de St Marc. Ste Catherine de Sienne, dans son dialogue, a expliqué une fois : "Car toi, éternelle Trinité, Tu es le Créateur, et moi la créature ; aussi ai-je connu, éclairée par Toi, dans la nouvelle création que Tu as faite de moi par le sang de Ton Fils unique, que Tu as été saisie d'amour pour la beauté de Ta créature" 13. Appeler le Christ "Fils de la Trinité" sonne hétérodoxe, mais nous prenons ce passage autant que possible dans le bon sens... Ainsi, il est parfaitement normal que le Christ ait utilisé mon niveau de vocabulaire plutôt qu'un langage de théologien. J'ai souvent exprimé des paroles à partir de mon expérience personnelle de Dieu et j'ai dit ce que j'avais ressenti dans les termes qui me viennent spontanément sans beaucoup de réflexion critique à savoir comment cela sonnera pour mon auditoire, ou si cela risquerait d'être mal compris. Articuler les mystères divins fut assez difficile pour moi, et surtout comment exprimer ces mystères divins qui devaient être transposés en langage traditionnel. Les théologiens, au contraire, utilisent un vocabulaire qui a été soigneusement raffiné par de nombreux siècles de discussions. Je ne sais pas exactement à quelle partie des écrits la question se réfère mais je peux imaginer qu'elle a trait au passage où le Christ est appelé "Père". Le Christ est le Fils du Père. Dans ces parties de la révélation, les écrits ne se réfèrent pas d'une manière ontologique ou doctrinale à la personne du Christ. C'est plutôt un langage affectueux et paternel, le même langage que Jésus a utilisé envers Ses disciples : "Mes enfants..." (Jn 13.33). Déjà Isaïe décrivait le Messie comme le "Merveilleux Conseiller, Dieu Fort, Père Eternel" (Is 9.5). Depuis le début, je n'ai jamais confondu le Père, le Fils et le Saint Esprit. La Présence (l'attitude) du Christ avec moi était empreinte d'affection paternelle. Lorsque dans un passage, j'ai appelé Jésus "Père", c'était à cause de la manière paternelle avec laquelle Il me parlait. C'était comme une de ces occasions où les pères expliquent et enseignent certaines choses à leurs enfants avec patience et amour pour leur croissance et leur développement. Voici un exemple de paroles du Christ : "Grandis en esprit, Vassula, grandis, car ta tâche est de délivrer tous les messages donnés par Moi et Mon Père. La Sagesse t'instruira." Alors, j'ai répondu : "Oui, Père !" Jésus a répondu : "Qu'il est beau de t'entendre M'appeler Père ! J'ai soupiré d'entendre ce mot de tes lèvres : 'Père' " (16.2.1987). Dans la Litanie du Très Saint Nom de Jésus, Jésus est appelé : "Père du monde à venir". La séquence de la Messe de la Pentecôte nomme le Saint Esprit "Père des pauvres". J'ai choisi St Syméon le nouveau théologien, un théologien et saint très cher et très important à ma tradition orthodoxe, afin de vous donner quelques similitudes supplémentaires. Voici ce qu'il dit : "Pour ceux qui sont sevrés, Il (le Christ) joue le rôle d'un Père aimant qui veille à l'éducation de Ses enfants" (Traité éthique 4.275-279). La critique peut également se référer à un message particulier du début où le Seigneur voulait m'enseigner l'unité de la Sainte Trinité. Le message qui pourrait être mis en question était : "Je suis le Père et le Fils. Comprends-tu maintenant ? Je suis Un, Je suis Tout en Un." (2.3.1987). Là, notre Seigneur voulait me faire comprendre l'unité parfaite et ontologique de la Très Sainte Trinité, comme les Trois Personnes divines sont indivises et complètement une en nature. Comme St Syméon le dit dans son hymne 45. 7-21 : "Trois en un et un en trois..., comment aurais-je pu savoir, Seigneur, que j'avais un tel Dieu, Maître et Protecteur, Père, Frère et Roi... ?" Graduellement, toute la terminologie non officielle s'est cristallisée avec le temps, ainsi, si quelque chose peut paraître confus, il s'éclaircit plus loin. Souvenons-nous comment, il y a longtemps, le Pape Benoît XIV a pris note de passages discutables dans les écrits des Pères de l'Eglise et des saints, et déclare que : ... Il arrive fréquemment que ce qu'un auteur exprime incomplètement ou obscurément en un endroit de son oeuvre, se trouve expliqué clairement, complètement et distinctement à un autre endroit... Il y a lieu de rechercher l'intention de l'auteur non à partir d'une phrase particulière mais à partir du contexte tout entier de l'oeuvre ; la bienveillance doit accompagner la sévérité, le jugement sur les points de désaccord doit être fait non sur la base de son point de vue, mais sur la probabilité de la doctrine (Constitution de l'introduction de l'Index). J'ai raconté comment Jésus m'a demandé, dans l'un des tout premiers messages, de "dessiner comment est la Sainte Trinité". Je décris avoir eu la vision d'une lumière, puis une lumière en est sortie, puis une autre, ce qui faisait trois. Alors, j'ai commenté : "lorsque le Fils est dans le Père, alors Ils sont un. La Sainte Trinité est une et la même. Ils peuvent être trois mais tous trois peuvent être un. Résultat : un seul Dieu". J'ai appris que cette déclaration emploie une métaphore qui ramène au Credo de Nicée, lequel déclare que le Fils est né du Père, Lumière née de la Lumière. Cette image est depuis lors devenue classique dans la pensée chrétienne. Par exemple, Syméon le nouveau théologien écrit à ce propos : "Celui qui était au commencement, avant tous les âges, engendré du Père, et avec l'Esprit, Dieu et Verbe, triple dans l'unité, mais une seule lumière dans les trois" (Hymne 12, 14-18). Parfois, c'est Dieu le Père qui parle et, aux paroles telles que "Mon Fils Jésus", etc., il est évident à tout lecteur qui connaît l'Ecriture que c'est effectivement le Père qui parle. Puis, il peut arriver que plus tard, le même jour, ce soit le Christ qui me parle pour continuer le message. A nouveau, le lecteur qui connaît l'Ecriture comprendra que c'est le Christ qui parle parce qu'Il parle de Ses Plaies sur la Croix. Quant aux messages commencés par exemple par le Père, puis, plus tard, continués par le Fils, ils contiennent ordinairement la mention "plus tard". Là où je n'ai pas ajouté d'indication pour aider le lecteur, c'était que comprendre Qui parlait à ce moment-là me paraissait tellement évident d'après les paroles prononcées que j'ai laissé le texte tel quel. De la part des milliers de lecteurs, je n'ai jamais reçu une seule lettre me demandant un éclaircissement sur le sujet, et personne n'est venu me dire qu'il avait été désorienté. Seuls deux ecclésiastiques aux Etats-Unis ont interprété le message de la manière la plus défavorable possible, et publié leurs commentaires à de nombreuses reprises dans différents périodiques, ceci sans même m'avoir rencontrée. Dans un passage des écrits de la Vraie Vie en Dieu, le Christ dit : "Je suis la Trinité". Ici, le Christ S'identifie Lui-même à la nature de la Trinité qui est une. Le Christ est une des Personnes de la Trinité. Le Christ parle en tant que divinité puisque celle-ci est une par nature, communiquée à chacune des trois Personnes. Dans l'un des passages de la Vraie Vie en Dieu, c'est le Christ qui parle : "Sois bénie Mon enfant, Moi ton Père Saint, Je taime. Je Suis la Sainte Trinité". Puis Il a ajouté : "tu as bien discerné !" J'avais discerné, tandis que Jésus disait " Moi ton Père Saint", un "triple" Jésus, comme une image d'une personne reproduite trois fois, l'une sortant de l'autre, toutes trois identiques et pareilles (Unique, indivise, d'une seule essence, d'une seule substance). "Je suis la Sainte Trinité, Tous en Un" (11.4.1988). Si l'on considère uniquement la déclaration initiale attribuée à Jésus, on pourrait se demander s'Il ne S'est pas identifié Lui-même avec le Père, puis avec la Trinité tout entière. Mais lorsque l'on poursuit la lecture, il apparaît clairement que ce n'est pas le cas. Le Christ essayait de m'enseigner l'unité de la Sainte Trinité, et que les trois Personnes sont indivises et ainsi sont complètement une. L'unité de la Trinité ne vient pas initialement du fait que les trois Personnes sont indivises (comme des amis inséparables !), mais du fait que chacun d'eux possède la même nature divine unique et ils se distinguent uniquement par leurs relations mutuelles. Dans un autre passage de la Vraie Vie en Dieu, le Christ m'enseigne comment la Trinité Se reconnaît en chacun d'eux comme Une seule et même substance : "ne suis-Je pas Généreux ? Ne suis-Je pas le Très-Haut ? Alors, ayez confiance car vous êtes dans les Bras de votre Père. Moi la Sainte Trinité, suis Un et le Même [de même substance]." (25.7.1989). De manière à exprimer cela dans le mode de pensée de la tradition de l'Eglise orthodoxe, il pourrait être utile à nouveau de se tourner vers le livre de Mgr Basile Krivochéine sur St Syméon 14, dans lequel les paroles sont mieux exprimées que je ne saurais le faire. "Dieu est au-dessus de tout nom, Il est trinitaire, mais l'Un et Son unité sont exprimables" (p.305). Et de St Syméon lui-même :
Dans un autre passage de la Vraie Vie en Dieu, le Christ insiste sur Leur Divine Unité : "Je-Suis-Celui-Qui-Sauve, Je suis votre Rédempteur, Je suis la Sainte Trinité, tout en Un. Je suis l'Esprit de Grâce..." (28.7.1989) Ici, Jésus me disait qu'Il est dans le Père avec l'Esprit, comme le Père et Lui sont dans l'Esprit. Lui, le Fils, est et reste co-éternel dans le Père, avec le Saint Esprit. Nous pouvons nous remémorer les paroles du Christ : "Dieu est esprit, et ceux qui adorent, c'est en esprit et en vérité qu'ils doivent adorer" (Jn 4.24). D'importance vitale sont également les paroles de St Paul : "... car le Seigneur, c'est l'Esprit, et où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté" (2 Co 3.17). On ne trouvera jamais le Père séparé du Fils ou de l'Esprit, ni le Fils séparé du Père et de l'Esprit, ni l'Esprit exclu de l'union avec Celui dont Il procède. D'où l'expression : "Je Suis la Sainte Trinité, Tous en Un", et d'autres expressions dans les écrits qui sont semblables à celle-ci. De même, dans un autre passage de la Vraie Vie en Dieu, je précise : "le Fils est "dans" le Père, Ils ne font qu'Un. La Sainte Trinité est UNE et la Même. Elle peut être en Trois, mais les Trois peuvent être en Un ; Un Seul Dieu et Trine. (23.11.1987) Je voudrais expliquer spécialement ces deux expressions qui reviennent souvent dans les écrits de La Vraie Vie en Dieu. C'est le Christ qui parle : "...un comme la Très Sainte Trinité est Une et la Même (10.10.1989) Ou cette autre expression : "Priez pour que Mon troupeau soit un, comme Moi et le Père sommes Un et le Même". (29.3.1989) Il y a ici un facteur très important. Lorsque le Christ utilise le mot "le même" 15, cela est différent si l'on traduit ce mot en italien ou en français parce que la signification change, et je voudrais souligner qu'il y a eu des faiblesses dans la traduction ; mais je ne peux pas en être tenue pour responsable. En anglais (langue originale des écrits) "the same" ne signifie pas "la même personne" mais signifie "pareils" dans le sens de l'unité de l'essence, de l'unité de la substance. Et puis, il y a les passages où, à Son tour, la Sainte Trinité parle d'une seule voix. Mais même ainsi, cela est très clair. Par exemple, voici un passage :
Le mystère de la Très Sainte Trinité, Son unité, associée aux traits distinctifs de chacune des trois Personnes, et leur relation entre Elles, est l'un des grands mystères de la foi chrétienne. Toutefois, le fait que la Trinité est un mystère tellement infini ne doit pas nous faire craindre de louer Ses merveilles et de parler d'Elle, bien que le langage humain ne soit jamais capable d'exprimer la beauté et l'immensité de Celui qui est Un mais Trine. Car le mystère de la Très Sainte Trinité est si central à notre foi qu'il se place au-dessus et projette sa lumière sur tous les autres mystères de la foi. Cela a été encore souligné très clairement dans le Catéchisme de l'Eglise catholique :
Question 4. Protologie et Eschatologie
Protologie : Je ne crois à aucune forme de réincarnation. Au contraire, mes écrits parlent contre la réincarnation et le Nouvel Age : "Ces doctrines de Satan vous enseignent de croire à la réincarnation, alors qu'il n'y a pas de réincarnation. Elles conservent l'apparence extérieure de la religion mais en ont rejeté la puissance intérieure : le Saint Esprit et la Sainte Communion," (19.4.1992). Le passage auquel il est possible que vous fassiez allusion peut être le suivant :
C'est l'un des passages écrits en langage poétique et mystique. Ce qui est dit ici n'implique en aucune façon la pré-existence de l'âme. Il parle plutôt de comment Dieu bénit et aime chaque âme depuis le premier moment de sa création. Je crois que nous sommes créés à l'image de Dieu et que nous possédons Son empreinte dans la profondeur de notre âme, d'où il résulte que les êtres humains ont une aspiration naturelle à leur Créateur que Lui seul peut satisfaire, comme le dit St Augustin : "Le coeur a été fait pour Dieu, il ne peut se reposer jusqu'à ce qu'il se repose en Dieu". La chose importante que je voudrais communiquer à travers cette phrase est : nous portons l'image de Dieu dans la profondeur de notre être depuis le moment de notre conception. Eschatologie : Il a été dit que je suis l'avocat d'une sorte de millénarisme erroné, voulant établir un nouvel ordre, des "Nouveaux Cieux et une Nouvelle Terre" matériels avant la Seconde Venue du Christ. Ceci est faux et ne peut être trouvé nulle part dans les messages. Je suis bien consciente que l'Eglise catholique a condamné cette sorte de millénarisme comme il est écrit dans le catéchisme catholique :
Dans les écrits de la Vraie Vie en Dieu, il y a de nombreux passages avec des termes tels que : Nouveaux Cieux et Nouvelle Terre, ainsi que Seconde Pentecôte ou parfois Nouvelle Pentecôte, mais ils doivent être compris de manière métaphorique. La réalisation de ces paroles ne doit pas être trouvée dans une rupture avec cette histoire qu'est la nôtre avant la Seconde Venue établissant une seconde économie de l'histoire. Ces paroles expriment la suprême espérance que le Christ nous renouvellera de l'intérieur, dans la puissance du Saint Esprit. C'est un renouveau de la foi et un renouveau de l'Eglise auxquels nous aspirons tant. Et le fruit que nous espérons de ce renouveau est la guérison du schisme dans le Corps du Christ. Déjà, le Pape Jean XXIII avait envisagé un tel renouveau lorsqu'il pria pour une Seconde Pentecôte : "O Esprit divin... renouvelle en nos jours tes miracles tels qu'une Seconde Pentecôte". Et également, notre Pape actuel Jean-Paul II a utilisé ces termes à plusieurs occasions, comme dans sa lettre au Très Révérend Père Joseph Chalmers, prieur général des frères de la Bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel, le 8.9.2001 : "J'invoque sur vous une abondance de grâces divines. Tout comme une Seconde Pentecôte, puisse le Saint Esprit descendre sur vous et vous illuminer afin que vous découvriez la volonté de votre miséricordieux Père céleste. De cette manière, vous pourrez parler aux hommes et aux femmes dans les formes qui leur sont familières et efficaces". (cf. Ac 2. 1-13) Pareillement, mes écrits s'expriment dans le langage métaphorique d'un renouveau de la foi afin que le Seigneur puisse ériger Son Trône et bâtir Son Royaume dans nos âmes : "Venez et apprenez : les Nouveaux Cieux et la Nouvelle Terre seront lorsque J'établirai Mon Trône en vous car à quiconque a soif, Je donnerai gratuitement de l'eau du puits de Vie." (3.4.1995 ; réf. à Ap 21.6). Je crois que le renouveau qui nous est promis a déjà commencé, et c'est seulement à travers la grâce que la miséricorde de Dieu est sur nous pour déverser Son Esprit sur toute l'humanité comme jamais auparavant dans l'histoire. Et sa croissance va continuer, alors que la grâce en nos jours brille sur nous comme les rayons du soleil pour nous guérir. Le Seigneur m'a favorisée en me montrant l'état de la foi des Chrétiens en notre temps. C'était déplorable et c'est le moins que l'on puisse dire. Beaucoup des messages sont remplis de chagrin en décrivant l'apostasie qui s'est abattue sur le monde chrétien. Mais le Seigneur nous donne l'espérance, en partageant avec nous qu'il y aura (qu'il y a) un renouveau, une transfiguration et un retour à la vie par l'action du Saint Esprit. Une soif de Dieu sera donnée par grâce à travers le Saint Esprit. Voici quelques extraits : "Mon Saint Esprit vous tirera hors de votre grande apostasie, pour vous épouser. La misère de votre ère s'écaillera de vous. Car de Mes Propres Mains, Je déferai votre linceul de mort pour vous revêtir des vêtements de nos noces." (20.10.1990) "La création tout entière, Je la ferai nouvelle (Ap 21.5). Je vous renouvellerai tous par Mon Saint Esprit." (27.6.1991). Mes écrits ne disent pas quand cela arrivera ou jusqu'à quel point le Seigneur pourra bâtir Son Royaume tel que nous l'espérons et pour lequel nous prions lorsque nous disons la prière du Seigneur : "Que Ton Règne vienne". Je crois qu'il a déjà commencé en nous et sa croissance inclura toujours notre collaboration et notre bonne volonté. Je crois qu'un renouveau a déjà commencé mais il vient lentement comme la marée dans la mer, que nul ne peut arrêter. La Nouvelle Pentecôte ou Seconde Pentecôte est l'espérance de notre renouveau. C'est une effusion de l'Esprit Saint qui renouvellera la création. Dans la Vraie Vie en Dieu, elle est comparée à Ap 21. En voici un passage :
Comme vous pouvez le voir, tout cela est dans un langage d'imagerie symbolique ainsi que poétique pour décrire un renouveau ou une Nouvelle Pentecôte. J'ai expliqué aux gens qu'ils ne doivent jamais attendre de Dieu des événements sensationnels parce que Dieu oeuvre plutôt d'une manière discrète, quoique Son langage puisse être expressif et puissant. La Nouvelle Pentecôte - comme beaucoup d'événements -, ne doit pas être attendue comme des flammes visibles au-dessus de nos têtes ou quelque chose de semblable. Lorsque Dieu entre en action, Il le fait d'une manière tellement douce et discrète que beaucoup de ceux qui attendaient des événements sensationnels ne les remarqueront même pas immédiatement. Question 5. La Vraie Vie en Dieu, un mouvement ?
La Vraie Vie en Dieu n'est pas un mouvement mais un appel apostolique. La Vraie Vie en Dieu n'est pas un mouvement, pas plus qu'il n'a de siège. C'est simplement un appel à la réconciliation et à l'unité pour tous, peu importe qui ils sont. L'appel ne s'applique pas seulement aux Chrétiens mais a attiré également des non-Chrétiens à devenir Chrétiens. Après avoir lu les écrits inspirés de la Vraie Vie en Dieu, plusieurs Israélites, Musulmans, Bouddhistes et Hindous, ont été baptisés, alors que cette spiritualité est une spiritualité contemplative trinitaire et totalement imprégnée du christianisme. Le Christ a prié le Père pour cela et a dit : "Je prie non seulement pour ceux-là mais également pour ceux qui, à travers leur enseignement, viendront à croire en Moi" (Jn 17.20). Ainsi, par la grâce, Dieu est en train d'ouvrir beaucoup de portes. Par exemple, depuis le tout début, il m'a été dit que cette oeuvre apostolique surviendrait. "Dieu te donnera Sa Paix et Sa Force lorsque le temps sera venu, pour montrer les messages. Dieu voudra de toi que tu donnes ces messages à tous." (mon ange Daniel, 06.08.1986) "Tu ne dois pas avoir peur. Tu vas oeuvrer pour Jésus Christ. Tu aideras les autres à grandir spirituellement." (mon ange Daniel, 07.08.1986) "Lorsque tu seras comblée de Mon Saint Esprit, tu seras capable de guider les autres à Moi et vous vous multiplierez." (Jésus, 05.09.1986) "...en t'appelant de cette façon, J'entends en conduire d'autres également, tous ceux qui M'ont abandonné et qui ne M'écoutent pas. A cause de ces raisons, cet appel est sous forme écrite." (le Père, 18.11.1986) Les moines bouddhistes de Hiroshima en sont également venus à connaître le message et m'ont invitée à témoigner dans leur temple. L'évêque catholique était également présent. Cela se passait le jour du mémorial de la bombe atomique. Il leur fut présenté un message totalement chrétien ; puis, je leur ai offert un grand chapelet à suspendre au mur du temple pour leur méditation et une statue de Notre Dame de Fatima qu'ils ont installée dans la cour de leur temple. Des Israélites qui ont lu les messages de La Vraie Vie en Dieu ont demandé le baptême et l'un d'eux a traduit en Hébreu le premier tome de La Vraie Vie en Dieu. Il est maintenant chez l'éditeur pour être publié. Tous vivent en Israël. Récemment, le groupe du Bangladesh a voulu que je témoigne devant la population de Dacca sur un terrain découvert. Ils ont invité un Imam de la mosquée, qui accepta leur invitation à ouvrir la réunion par une prière. De nombreux Musulmans étaient présents. Il y avait également des représentants hindous et bouddhistes, ainsi que des prêtres catholiques. A nouveau, le message était totalement chrétien, extrait des écrits inspirés de La Vraie vie en Dieu. Le témoignage central et essentiel que j'ai donné était de révéler Dieu comme Amour, de faire la paix avec Dieu et avec son prochain, de se réconcilier et d'apprendre à nous respecter les uns les autres. Ainsi, après la réunion, deux Musulmans ont demandé à devenir Chrétiens et à être baptisés. "Je veux que toutes les nations entendent Mes Paroles. Je t'instruirai et Je t'indiquerai la voie à suivre." (10.01.1987). Enseignements contemplatifs Beaucoup croient en Dieu mais ne connaissent pas Dieu. Les écrits inspirés de La Vraie Vie en Dieu enseignent aux lecteurs à connaître Dieu et à Le comprendre, et ils nous encouragent à avoir une relation intime avec Dieu, qui nous amène à une vie unie à Lui. Ainsi unis en Christ par le Saint Esprit, les fidèles sont appelés à vivre une seule et même vie, la vie du Christ. L'Ecriture dit : "Que le sage ne se vante plus de sa sagesse, ni le vaillant de sa valeur, ni le riche de ses richesses ! Mais si quelqu'un veut s'enorgueillir, qu'il s'enorgueillisse de ceci : de Me comprendre et de Me connaître" (Jr 9. 22-23). Formation de groupes de prière Les écrits de La Vraie Vie en Dieu nous enseignent à pratiquer la simple prière du coeur et à transformer nos vies en une prière continuelle, qui est vivre perpétuellement en Dieu et Dieu en nous. Mais ils constituent également un puissant appel à former des groupes de prière tout autour du monde. Depuis que des gens, dans plus de soixante pays, ont organisé des réunions où j'ai témoigné, dans tous ces pays, des groupes de prière se sont maintenant formés. Il y en plusieurs dans chaque pays. Par exemple, en France, il y a quarante-huit groupes de prière oecuméniques, inspirés par la spiritualité de La Vraie Vie en Dieu. Au Brésil, qui est un plus grand pays, il y a plus de trois cents groupes de prière oecuméniques. Chaque groupe de prière, que les participants soient catholiques, orthodoxes, luthériens, anglicans ou baptistes, commence ses réunions en priant ensemble le Rosaire (chapelet). "comme Je languis pour ce jour ! [...] Le jour où Je t'enverrai à toute l'humanité comme Mon don. Eux aussi, ils apprendront à M'aimer et ils Me comprendront plus. La Sagesse partagera ses richesses avec toute l'humanité." (Jésus, 25.1.1987) Stimulation de la fidélité aux enseignements de l'Eglise En lisant les écrits de la Vraie Vie en Dieu, nous apprenons à rester fidèles à l'Eglise. Je dis aux gens : "même si l'on vous jette hors de l'église, revenez par la fenêtre, mais ne quittez jamais l'Eglise". Les écrits nous enseignent à visiter le Saint Sacrement et à être avec Jésus en adoration. Ils nous enseignent à pratiquer les Sacrements de l'Eglise et à observer la Tradition, à apprendre le reniement de soi, la pénitence, le jeûne et à pratiquer tout spécialement le Sacrement de la confession. Ils nous attirent à être avides de participer à la Sainte Messe, si possible quotidiennement. Ils nous expliquent l'importance de l'Eucharistie. "par cette Communion, Je sanctifie tous ceux qui Me reçoivent, les déifiant pour qu'ils deviennent la chair de Ma Chair, les os de Mes Os. En Me partageant, Moi qui suis Divin, vous et Moi devenons un seul corps, spirituellement uni. Nous devenons parents, car Je peux vous transformer en dieux par participation. Par Ma Divinité, Je déifie les hommes..." (Jésus, 16.10.2000). Actes : Maisons de charité tenues par les lecteurs En 1997, après avoir eu la grâce d'une vision de notre Sainte Mère, alors que je me tenais à l'extérieur de la Place de la Nativité à Bethléem, je L'ai entendu dire que la nourriture spirituelle ne suffit pas mais que l'on doit également penser aux pauvres et les nourrir. Alors, immédiatement, lorsque j'ai annoncé cela à nos groupes de prière, beaucoup se sont portés volontaires pour m'aider à ouvrir des maisons de charité pour nourrir les pauvres. Ces maisons sont appelées "Beth Myriam". Il y en a une au Bangladesh, quatre au Venezuela, trois au Brésil, deux aux Philippines, un orphelinat au Kenya ; une autre "Beth Myriam" va bientôt s'ouvrir à Puerto Rico, une en Inde, une en Roumanie, et un orphelinat en Ukraine. Je joins à la présente un document d'information (Annexe 2). Tout le travail accompli l'est sur une base volontaire. Les "Beth Myriam" fonctionnent uniquement à partir de dons. Toutes sont des initiatives locales, des maisons locales, sans aucune structure les reliant les unes aux autres. Elles sont autonomes, et ce sont les mêmes personnes des groupes de prière qui s'en occupent et assurent la tâche non seulement de servir elles-mêmes les repas aux pauvres, mais également de leur assurer des services médicaux, ainsi que des vêtements et l'éducation des enfants. Enfin, ces maisons fonctionnent dans un esprit continuel de prière, et elles sont toujours de nature oecuménique. "Etablis Nos Beth Myriam partout où tu peux. Relève les opprimés et aide l'orphelin. Protège-Moi, secours-Moi du caniveau, abrite-Moi et nourris-Moi. Décharge-Moi de Mon fardeau et de Ma fatigue ; soutiens-Moi et encourage-Moi. Tout ce que tu fais au moindre de Mes frères, c'est à Moi que tu le fais... Je bénis ceux qui soutiennent Ma vie. Puissent-ils demeurer vertueux et tout-aimants. Je suis avec vous." (Jésus, 22.4.2002) Appel à l'évangélisation Certains des lecteurs de La Vraie Vie en Dieu qui ont été touchés sentent qu'ils peuvent devenir témoins autour du monde pour contribuer à répandre la Bonne Nouvelle. Etant devenus les dociles instruments du Saint Esprit qui les pourvoit de la grâce de la parole et du sens de la foi, ils sont maintenant capables d'aller témoigner autour du monde, invitant les gens à une vie de prière et leur enseignant à former des groupes de prière. Le but est d'amener les gens à transformer leur vie et à vivre leur vie comme une prière continuelle. Quelques personnes du groupe de prière de Dacca sont allées dans les villages (musulmans) et leur ont lu les messages. Beaucoup croient et veulent devenir Chrétiens. "Je veux faire de chacune d'elles une Torche Vivante de la Fournaise de l'Amour. Honore-Moi maintenant, et évangélise avec amour pour l'Amour." (27.1.1989) Dévotion à la Vierge Marie La Vraie Vie en Dieu nous amène à devenir enfants de la Mère de Dieu puisque Son Coeur Immaculé n'est jamais séparé du Sacré Coeur de Jésus, mais est en parfaite union avec le Sien. Notre Mère est notre soutien et nous le savons. Chacun de ceux qui fréquentent les groupes de prière, qu'ils soient Protestants, Calvinistes ou autres, sont tous instruits à honorer notre Dame, nos saints, et à les prier. "N'as-tu pas remarqué comme Mon Coeur fond et favorise toujours Son Coeur ? Comment, à ce Coeur qui a porté votre Roi, peut-il être refusé quoi que ce soit qu'Elle Me demande ? Tous les fidèles, bénissez Son Coeur car en bénissant Son Coeur, c'est Moi que vous bénissez." (25.3.1996) Associations La Vraie Vie en Dieu Si dans certains pays, il existe des Associations de La Vraie Vie en Dieu, ce n'est que pour des raisons juridiques, en rapport avec le soutien à cette oeuvre d'évangélisation, et avec la publication des livres. Si nous avons fondé ces Associations dans certains pays, ce n'était que pour obéir aux lois locales. Par exemple, afin de pouvoir ouvrir une case postale sous le nom de La Vraie Vie en Dieu. Mais je n'ai jamais pensé à former un mouvement. L'oeuvre est traduite en trente-huit langues et je n'ai reçu aucun droit d'auteur excepté des Editions du Parvis, parce que l'éditeur dit que pour lui c'est la règle. Cet argent sert à des oeuvres de charité, à couvrir les coûts d'achat de livres et aux dépenses de voyage pour témoigner dans les pays du tiers-monde qui n'ont pas les moyens d'assurer ces dépenses. Autres activités Tous les deux ans, des personnes des groupes de prière se sont portées volontaires pour m'aider à mettre sur pied un symposium international sur l'oecuménisme. C'est en même temps pour nous un pèlerinage. Jusqu'à maintenant, nous avons tenu quatre de ces rassemblements. Le plus vaste a eu lieu en l'an 2000, en Terre Sainte (lors de la présence du Saint Père), où 450 personnes sont venues de 58 pays différents. Il y avait avec nous 75 membres du clergé de douze Eglises différentes. En 2002, le rassemblement a lieu en Egypte. En tout cela, j'aime la Maison du Seigneur et par dessus tout, j'aime Dieu. Je Lui suis débitrice pour les grâces qu'Il m'a données. Une fois, Il m'a dit : "Je t'ai donné gratuitement, alors donne gratuitement". Ainsi, c'est ce que j'essaie de faire ; je transmets ces paroles gratuitement à quiconque veut écouter. Je vous remercie à nouveau de m'avoir permis de faire la lumière sur les questions concernant mes écrits et mes activités. Le site Internet www.tlig.org vous donnera plus d'informations. Je vous demande de bien vouloir transmettre mes salutations à S.E. le Cardinal Joseph Ratzinger, à Mgr Tarcisio Bertone et Mgr Gianfranco Girotti, ainsi qu'à leurs Excellences de la Consulte de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, en les remerciant à nouveau de m'avoir accordé cette occasion d'expliquer mon oeuvre. J'espère que je l'ai fait de la manière attendue. Je ne suis que désireuse de répondre sous forme orale ou écrite à toutes autres questions que vous pourriez avoir. Et je suis prête à accepter toutes suggestions que vous pourriez faire pour clarifier certaines expressions contenues dans les livres de La Vraie Vie en Dieu. Si nécessaire, je puis ajouter de telles clarifications dans les nouvelles éditions de mes livres. Avec cela, je vous envoie mes compliments chaleureux et mes voeux les plus cordiaux. Sincèrement vôtre, en Christ, Vassula Rydén Rome, le 26 juin 2002 __________________ 1. J'ai entendu en même temps "compréhension". 2. La Sainte Bible. 4. Bien que dans notre livre de la Doctrine de l'Eglise orthodoxe, tome 1, publié en 1977 par Mr Trembelas, on peut lire en page 79 [de la version anglaise (ndt)] : "Les révélations se définissent comme un acte posé par Dieu par lequel Il instruit Ses créatures raisonnables des mystères de Son existence, de Sa nature et de Sa volonté, selon leur capacité intellectuelle limitée..." 5. Le Pape. 6. Jn 21.15-17. 7. Jn 21.15-17. 8. Ut unum sint 61, réf. à la Lettre Apostolique Orientale Lumen (2 mai 1995), 24. 9. En même temps, j'ai également compris : " combien aurons-nous à souffrir auparavant ! " Le "nous" désigne Jésus et le Pape Jean-Paul II. 10. J'ai compris que le Christ Se réfère à tous Ses messages sur l'Unité, qui nous appellent tous à unifier les dates de Pâques. Faute de mieux, cela satisferait Sa Soif de l'Unité. Le Christ a promis que si nous unissions les dates de Pâques, Lui ferait le reste. 11. Ut unum sint 58. 12. Nom symbolique pour le Christ. 13. Ste Catherine de Sienne, Dialogo della Divina Providenza, no. 167. Ce passage est cité par le bréviaire romain dans la seconde lecture du 29 avril [Liturgie des Heures, vol. II, Carême - Temps Pascal (ndt)]. 16. Directorium Catecheticum Generale 43. 17. Directorium Catecheticum Generale 47. |
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Notes du traducteur :3. Père Marie-Eugène de l'E.-J., O.C.D., Je veux voir Dieu, éditions du Carmel, 84210 Venasque, 1988, p. 741 (ndt).
14. Mgr Basile Krivochéine, Dans la lumière du Christ - Syméon le Nouveau Théologien, éditions de Chevetogne, 1980 (ndt).
15. En anglais "the same" (ndt).