Extrait de l'œuvre de Vassula " La vraie vie en Dieu",
© Copyright Vassula Rydén
Distribution : Editions du Parvis, CH-1648 Hauteville / Suisse

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CAHIER 13

 

 

7 juin 1987

 

(J'avais devant moi la photo du Saint Suaire et, alors que je la regardais, Jésus a écrit ce message :)

- Vassula, oui, regarde Ma Sainte Face. De M'avoir seulement regardé, cela Me console. Dis-leur qu'il faut si peu pour Me consoler. Viens Me louer en M'aimant.

 

 

8 juin 1987

 

- Vassula, J'aimerais établir Mes Œuvres.

- Que devrai-je faire ?

- Je te guiderai. Je te guiderai plus loin encore. Dépends de Moi, aie Ma Paix.

 

 

9 juin 1987

 

(Hier après-midi, j'ai vu dans le Ciel la Face de Dieu. Le Ciel était d'une très grande beauté ! C'était comme une image peinte par un artiste doué. Là, j'ai reconnu la beauté de Dieu. Elle était évidente.)

 

- Oui, Vassula, regarde-Moi, reconnais-Moi et aime-Moi dans Ma Création.

 

 

Dacca, 10 juin 1987

 

(Hier, nous avons été très occupés aux derniers emballages de notre déménagement du Bangladesh pour la Suisse.)

 

- Seigneur, je pensais à cette théorie appelée " Conscience Christique ", théorie qui, sauf erreur, propose l'idée de notre " sens intérieur du bien ". C'est peut-être de là que proviennent mes écrits ?

- Vassula, ne t'ai-Je pas dit que nous sommes unis ? Nous sommes un, bien-aimée. Appelle cela " Vraie Vie en Dieu ".

Vis pour Moi. Voilà ce que Je veux que tu écrives.

(Je me demandais en moi-même ce que Dieu allait maintenant écrire...)

- Mes désirs, petite.

(Dieu m'a fait lire un passage de l'Ecriture.)

- Oui, élève-toi, écoute-Moi. Viendras-tu Me voir dans Mon Eglise ? Vassula, viens à Moi.

- Quelle Eglise, Seigneur ? De laquelle veux-Tu parler ?

- Toutes sont Mes Eglises. Elles sont toutes à Moi, elles M'appartiennent toutes et à Moi seul. Je suis l'Eglise. Je suis la Tête de l'Eglise.

- Mais, à Ta façon de le dire, Jésus, c'était comme si Tu voulais que j'aille dans une église bien précise. C'est ainsi que je l'ai entendu et compris !

- Tu peux venir à Moi n'importe quand et dans n'importe quelle Eglise. Ne fais pas de distinction comme les autres 1. Elles M'appartiennent Toutes. Je suis Un Seul Dieu et J'ai un Seul Corps, un Corps que les hommes ont estropié. Des pierres de moulins ont endommagé Mon Corps !

- Mon Dieu, Tu parais si bouleversé ! !

- Bouleversé ? O Vassula ! Pourquoi, pourquoi M'ont-ils cruellement écartelé ?

 

(Jésus était très bouleversé. Il me rappelait le moment où Il a renversé les tables des changeurs dans le temple de Jérusalem. Jusqu'à présent, je ne L'avais jamais vu ni entendu AUSSI BOULEVERSE.)

- Vassula...

- Jésus ?

- Je suis.

- Est-ce vraiment Toi, aussi bouleversé ?

- Oh ! oui, c'est Moi. Oh ! oui. Je peux enfin placer Mes Paroles sur toi, Vassula. Ce charisme ne t'est pas donné pour tes intérêts ; il t'a été donné pour que Mes Paroles soient gravées sur toi.

- Je ne T'ai encore jamais senti aussi bouleversé ! L'es-Tu vraiment?

- Je le suis. Mon Corps Me fait mal, Il a été déchiqueté.

- Mon Dieu ! Mais que puis-je faire ? Je suis désemparée !

- Ne sais-Je pas tout cela, Vassula ? Je Me servirai de toi jusqu'à la fin. N'aie jamais peur de Moi, Ma fille. Unir Mon Eglise sera la Gloire de Mon Corps. Aie Ma Paix, bien-aimée.

- Oui, Seigneur. Je ne regarderai ni à gauche, ni à droite, ni en arrière ; je regarderai droit devant moi.

- Oui, comprends comment J'œuvre, sois toujours comme maintenant. Sois disposée à Me faire plaisir. Sois un avec Moi.

- Seigneur, suppose que ceux dont Tu veux qu'ils T'écoutent ne T'écoutent pas ! Qu'arrivera-t-il alors ?

- Tu es maintenant un pas en avant de Moi ! Enfant, marche avec Moi, ensemble. Oui, suis-Moi, aie confiance en Moi. Viens, Je te guiderai.

 

(A ce moment là, j'ai été surprise en entendant soudain mon chien aboyer d'une façon inhabituelle. J'ai alors vu la porte de ma chambre s'ouvrir et j'ai reconnu le voleur qui, trois nuits plus tôt, était venu prendre de l'argent dans ma chambre puis s'était enfui. Il était de nouveau là. Dominant ma peur, d'un ton ferme, je lui ai ordonné de sortir. Il est parti et ce n'est qu'alors que j'ai donné l'alarme. J'ai senti que Dieu voulait absolument me dire quelque chose à ce sujet.)

 

- Vassula, Je veux te rappeler quelque chose : Lorsque le brigand 2 est entré dans ta chambre, t'y attendais-tu ?

- Non !

- C'est ainsi que Moi aussi Je viendrai : soudainement. Personne ne l'a reconnu, lui non plus, car personne ne s'attendait à le voir ici.

 

(Jésus veut dire que les dix emballeurs et les hommes du bureau l'ont vu passer parmi eux, mais personne n'a cru que ce pouvait être un voleur.

J'ai le sentiment que la dernière phrase de Jésus est très importante et qu'elle cache beaucoup plus qu'elle ne paraît. Le mot "reconnu" est également très profond .)

 

- Cet incident ne te rappelle-t-il pas autre chose ? Laisse-Moi te dire : il a péché, mais ceux qui l'ont jugé et puni en cassant un bâton sur son dos, n'ont-ils pas aussi péché ?

- Je ne sais pas ce que Tu essaies de me faire comprendre. Oui, nous sommes tous pécheurs.

- Vassula, devrai-Je voir tout cela en gardant le silence ?

- Prends-Tu la défense du brigand, Seigneur ?

- Non, Vassula... 3

Nomme-Moi un seul homme qui n'ait pas péché !

(Je n'en connais aucun.)

- Grands péchés, petits péchés, tous sont des péchés. Pécher, c'est Me faire de la peine. Vassula, Je suis témoin de tant de péchés. L'Amour souffre, l'Amour a de la peine, de la peine... Création ! Ma création, retourne à l'Amour...

Ma fille, imprègne-Moi d'amour, répare, bien-aimée, répare.

 

 

11 juin 1987

 

(Maintenant, la plupart des meubles ont été emmenés et je suis à la recherche d'une chaise pour pouvoir m'asseoir pour écrire. La maison est encore pleine de désordre après le départ des déménageurs. Des tas de papiers, de bouteilles, de chaussures, de ceintures traînent par-ci par-là sur tous les bureaux. Et cependant, au milieu de ce déménagement et alors que nous devions encore préparer pour nos adieux des dîners-buffets (l'un pour 80 personnes, l'autre pour 30), la Main de Dieu ne m'a pas lâchée. J'ai toujours trouvé du temps, deux à trois heures par jour, pour écrire. Jésus me donne une incroyable résistance, et je ne ressens pas la moindre fatigue. Je suis dans une Paix totale : Sa Paix.)

 

- Vassula bien-aimée de Mon Ame, reste près de Moi. Regarde-Moi en face. Laisse Mon Doigt toucher ton cœur. Mon enfant, si tu savais combien Je t'aime. Je te guiderai jusqu'à la fin. Sacrifie-toi davantage pour Moi. Veux-tu souffrir pour Moi ?

- Oui Seigneur, fais comme il Te plaît.

 

(Jésus m'avait déjà demandé cela auparavant, mais j'avais hésité, car j'avais peur.)

 

- Vassula, Je suis si heureux ! Veux-tu te sacrifier pour Moi comme un agneau ?

- Fais comme il Te plaît, Seigneur.

- Tout ne sera pas en vain, tout sera pour la Paix et l'Amour. Ma soif est grande, Vassula. Je te mènerai dans des terres arides où tes yeux verront ce que tu n'as jamais vu. Je te mènerai par une Force Céleste au plus profond de Mon Corps Saignant. Je te désignerai de Mon Doigt tous les pécheurs sacerdotaux, qui sont les épines de Mon Corps. Je ne les épargnerai pas. Je suis épuisé. Mes Plaies sont plus béantes que jamais, Mon Sang jaillit, Je suis recrucifié par les Miens, par Mes propres âmes sacerdotales !

- Mon Dieu, Tu me fais tant de peine. Pourquoi Te font-ils cela ? Pourquoi ?

- Vassula, ils ne savent pas ce qu'ils font. Bien-aimée, lutte avec ton Dieu, sois désireuse de faire face à Mes Souffrances et de les partager avec Moi.

- Je le désire, pour Te consoler. Souviens-Toi de ceux qui T'aiment !

- Ils sont les bien-aimés de Mon Ame. J'ai besoin de plus de ces âmes qui immolent leur cœur pour Moi. Je les aime, J'ai confiance en elles, elles mangent de Moi, elles sont Mon sacrifice, elles sont les doux pétales qui remplacent Mes Epines, elles sont Ma myrrhe. Vassula, n'aie pas peur, nous pénétrerons encore plus profondément, là où prévalent les ténèbres. Je te conduirai.

(Plus tard mon âme a commencé à sentir l'amertume de Dieu. Toute boisson, toute nourriture étaient amères dans ma bouche. Il m'a fait boire de Son Calice. J'avais alors de la peine à respirer, mon âme et mon corps me faisaient mal.)

 

 

 

 

 

Bangkok, 14 juin 1987

 

(J'ai pris l'avion pour passer deux jours de vacances à Hong Kong.

Alors que j'étais assise dans une rangée de fauteuils vides dans la salle de transit de l'aéroport de Bangkok, un arabe a déroulé un tapis devant mes pieds, m'ignorant totalement. Deux autres ont fait de même derrière lui, et ils se sont prosternés jusqu'au sol, louant Dieu d'une voix puissante, attirant l'attention de tous. Du fait que personne n'était assis à proximité de moi, je me sentais assez mal à l'aise et j'avais l'impression que je les dérangeais parce que j'étais juste en face d'eux. Je n'ai pas bougé. Leur voix s'amplifiait de plus en plus et quelqu'un, derrière moi, a pris une photo.

Plus tard, Dieu m'a dit : " cet homme a dit ses prières assez fort... assez haut pour attirer l'attention de tous. Il a été entendu dans toute la salle de transit, mais il n'a été entendu que dans la salle de transit : les murs l'ont entendu ; Mon Cœur n'a rien entendu du tout. Toutes les paroles sont restées sur ses lèvres. Par contre, J'ai entendu ta voix, bien que personne ne t'ait entendue ni ne sache ce que tu Me disais. Mais cela venait de ton cœur et non de tes lèvres. "

Je ne voulais pas écrire cette anecdote de crainte de paraître faire de la discrimination, mais Dieu m'a dit : " De quoi as-tu peur ? Je suis la Vérité. Et cela n'arrive-t-il pas aussi avec les Chrétiens ? ")

 

 

Hong Kong, 15 juin 1987

 

(Aujourd'hui nous avons fait, en autobus, un tour de la ville et de la banlieue de Hong Kong. Soudain, à la place des grands immeubles, j'ai vu d'immenses Croix noires 4. J'ai cru que c'était mon imagination, mais j'ai entendu la Voix de Dieu qui me disait : " Non, ce n'est pas ton imagination. Ce sont Mes Croix". En voyant ce "paradis des consommateurs ", je pensai que si je devais y vivre, j'en mourrais, que ce serait pour moi une torture. Et dire qu'il y a une année, je pensais que c'était le paradis ! Dieu n'a pas voulu m'épargner d'écrire encore ceci : Durant notre tour en bus, le guide nous a montré la somptueuse villa de l'homme le plus riche de Hong Kong. Il nous a dit qu'il y avait là deux célèbres millionnaires, connus de tout Hong Kong. La Voix de Dieu dit à mon oreille : " Mais Moi Je ne sais pas qui ils sont. Ils appartiennent au monde."

Leurs richesses sont les richesses du monde, ils n'ont rien dans Mon Royaume.
(Dieu a pris ma main pour écrire Lui-Même cette phrase.)

- Bien-aimée, Je te donne des signes ; sois vigilante, Vassula, crois à ce que tu entends de Moi 5.

- Je pense à l'Arabe...

- La sainteté lui manquait ; même toi, tu pouvais le voir.

 

(Plus tard.)

- O Vassula, est-ce que Je ne mérite pas plus de respect ?
(Comme je l'avais craint, je n'avais aucune possibilité de m'isoler pour écrire avec Dieu. J'ai donc essayé d'écrire dans la chambre d'hôtel, pendant que mon mari et mon fils regardaient la télévision. Pour m'isoler du bruit, j'ai placé sur mes oreilles les écouteurs d'un walkman.)

- Je n'avais pas d'endroit où m'isoler.

- C'est à juste titre que Je te retire toutes tes commodités.

- Pourquoi, Seigneur ?

- Pourquoi ? Pour t'apprendre à désirer ton Dieu. Attends jusqu'à ce que nous soyons seuls.

- Pardonne-moi...

- Je te pardonne. Alors, Vassula, travaille pendant que tu es dans l'attente.

- De quelle façon, Seigneur ?

- Permets-Moi de murmurer à ton oreille tous Mes désirs. Vassula, désire-Moi. Utilise les Grâces que Je t'ai accordées. Rappelle-toi que ce n'est pas seulement Ma Main qui utilise ta main. J'ai ouvert ton oreille, Je t'ai montré comment Me voir et comment Me sentir. Utilise donc aussi les autres Grâces. Je t'aime.

- Jésus ?

- Je suis, Vassula.

- Nous sommes de nouveau ensemble de cette façon 6.

- Oui, mais pas pour longtemps. Ne Me réserve pas à plus tard simplement parce que tu n'as plus le même style de vie qu'auparavant. Tiens-Moi enfermé dans ton cœur, Mon enfant.

- Seigneur, aurai-je de plus grandes épreuves ?

- Oh ! oui. Tu auras à faire face à des épreuves beaucoup plus sévères.

(J'ai soupiré.)

- Compte sur Moi, Je serai près de toi. Tu es Mon sacrifice, n'est-ce pas ? Pourquoi t'aurais-Je alors au milieu des méchants ? Je t'offre à eux, pour être parmi la méchanceté.

- Mais je suis méchante moi aussi. Quelle différence y a-t-il ? Je suis comme eux.

- Tu es comme eux ? Alors pourquoi veux-tu venir chez Moi, à la Maison 7 ?

- Parce que je T'aime !

- Je t'ai façonnée à Ma ressemblance pour te permettre d'en attirer d'autres à Moi. Je te détacherai davantage encore des sollicitudes terrestres. Attends et tu verras, Vassula. Oui ?

(Je L'ai vu soudain devant moi.)

- Aime-Moi. Viens, prends Ma Main comme tu l'as fait hier.

 

(Plus tard.)

- Vassula, écris le mot Sida.

- Sida ?

- Oui, remplace-le par le mot Justice 8. Mon Calice de Miséricorde a débordé et Mon Calice de Justice est plein, ne le laissez pas déborder ! Je vous ai déjà dit que le monde M'offense. Je suis un Dieu d'Amour, mais Je suis aussi connu comme un Dieu de Justice. Je déteste le paganisme !

 

(Plus tard.)

- Bien-aimée, tu pénétreras dans Mon Corps. Je te ferai voir Mes Epines et Mes Clous.

- Seigneur, comment verrai-je tout cela ?

- Je te donnerai la vue afin que tu voies. Je te donnerai la Force de retirer Mes Epines et Mes Clous. Je suis recrucifié.

- Mais Seigneur, pourquoi T'es-Tu laissé recrucifier ?

- Vassula, Vassula, pris par les Miens, négligé par Mes bien-aimés 9. Viens, honore-Moi, aime-Moi !

- Je T'aime, je m'accroche à Toi. Quand cela arrivera-t-il ?

- Ah ! Vassula, ne cours pas devant Moi. Viens. Chaque chose en son temps.

- Mais Tu sais, Seigneur, que je suis une profane, un rien-du-tout qui ne connaît rien à ce qui se passe dans Ton Eglise. Alors, qui voudra examiner mes papiers, Tes écrits ? S'ils parviennent jusqu'à eux, ils me les jetteront à la figure ou en feront probablement des confetti qu'ils répandront autour de moi en riant. Après tout, qui suis-je sinon une pécheresse invétérée !

- Rappelle-toi Qui te guide ! Je suis Dieu. Te rappelles-tu de ce que tu as dit à ton ami, oui, le non-croyant ? C'était Mes Paroles : " Tu es comme une souris cherchant à échapper à un Géant ". Tu n'es qu'un grain de poussière.

 

(Dieu m'avait donné un message pour un ami athée. En trente secondes, ce message a détruit ses vingt-trois ans de convictions athées. Mon ami a dit : " Pourquoi moi, pécheur invétéré, ai-je reçu un tel message ? Mais je lutterai pour en échapper ". J'ai ri et je lui ai dit : " Tu es comme une souris cherchant à échapper à un géant ; tu n'es qu'un grain de poussière ". Ces paroles m'étaient en fait inspirées par Dieu.)

 

- Vassula, aie confiance en Moi.

- Seigneur, j'ai confiance en Toi mais le problème, c'est moi. Pourquoi as-Tu confiance en moi ? Tu ne devrais pas, mon Seigneur. Je suis de bonne volonté, oui, mais très faible, comme Tu l'as dit. Ne me fais pas confiance ! Je suis pécheresse !

- Vassula, tu es ineffablement faible, Je le savais de toute Eternité, mais sois rien. Je veux que tu sois rien. Sinon comment pourrais-Je Me manifester seul, si nous étions deux ? Laisse-Moi toujours libre, et J'agirai en toi. Viens, appuie-toi sur Moi !

 

 

Dacca, 17 juin 1987

 

- Jésus, Tu m'as fait comprendre aussi ma misère, que Tu m'as choisie malgré ma méchanceté, n'ayant absolument aucun mérite pour que de telles Grâces me soient données. En comparaison avec les saints, cela est évident. Alors Tu comprends pourquoi il me vient une vague de doutes ? Uniquement pour cela, à cause de mon indignité. Rappelle-Toi, Tu m'as tout appris depuis le début, et souviens-Toi comment je T'ai repoussé au début, en sachant que c'était Toi ? Tu vois ce que je veux dire ? Quand me vient cette vague de doutes à cause des raisons ci-dessus, je sais que je T'offense et Te blesse, comme Tu me l'as dit une fois : " Tu Me blesses quand tu oublies Qui t'a sauvée de l'obscurité. " D'autre part, mon esprit chancelle presque lorsque je cherche à comprendre pourquoi Tu es venu confier une mission aussi importante à une âme comme la mienne, à quelqu'un qui avait tout à apprendre de l'Ecriture et qui est tant pécheresse ! Plus Ta gouverne progresse, plus elle produit de miracles. De complets athées ont plié, mais Tu as béni Ton Œuvre, Seigneur, alors je ne devrais pas m'en étonner. L'un après l'autre, chacun revient à Toi en la lisant.

Quelqu'un m'a dit : " Tu ne me feras JAMAIS lire une seule page de tout ça. Je ne crois qu'au concret : l'argent, les affaires... " Ces mots résonnent encore à mes oreilles. Et voilà aujourd'hui cet homme plus fervent que sa femme, elle qui, au début, avait essayé sans succès de le convertir. Il veut maintenant lire TOUT Ton message, me disant que cela lui apporte une Paix extraordinaire. Et pourtant, je ne lui avais jamais parlé, puisque je ne suis pas douée en paroles. C'est arrivé, tout simplement : C'est Toi, Jésus, bien sûr. Tu es merveilleux !

- C'est Moi Jésus, Fils Bien-Aimé du Père.

Je t'ai envoyé tous ces livres, afin que tu croies en Mes Œuvres Surnaturelles. Je t'ai nourrie de Mon Pain. Ne doute jamais de Mes Œuvres. Je désire que tu apprennes le détail de toutes Mes Grâces, aussi, sois attentive à toutes nouvelles manifestations. Tout viendra de Moi.

 

(De nouveau, il me semblait que la Croix m'écrasait. La "Croix", c'est le Message de Dieu.)

 

- Jésus ?

- Je suis. Lève-toi ! Soulève-toi ! Ne tombe pas. Je suis près de toi pour t'aider. Soulève Ma Croix, ne sois pas comme le Cyrénéen ; sois de bonne volonté. Viens, bien-aimée, le chemin peut être rude, mais Je suis toujours auprès de toi, partageant Ma Croix. Vassula, regarde-Moi !

 

(Je L'ai regardé. Il était là, S'appuyant au coin du mur d'une manière pitoyable. Il portait Sa Couronne d'Epines et était presque nu, Son vêtement trempé de Sang. Il était couvert de Sueur et de Sang, plus de Sang que de chair... C'était juste après la Flagellation.)

 

- Est-ce que Je mérite cela ?

- Non ! Mon Dieu !

- Honore-Moi, Ma fille.

- Qui T'a fait cela, Seigneur ?

- Des âmes, Vassula. Ce sont elles, répliques 11 de Sodome.

 

(Plus tard :)

- Ma fille, Je désire l'Unité dans Mon Eglise 12 ! L'Unité !

(Jésus a dit ces mots avec force et insistance.)

 

 

18 juin 1987

 

- Jésus ?

- Je suis. Je t'utiliserai, Vassula.

- Utilise-moi jusqu'à la fin, Seigneur.

- Bien-aimée, dis-leur de Me donner la liberté d'agir comme Je le désire. Dis-leur que dans leurs prières et dans toutes les demandes qu'ils M'adressent, ils ajoutent :

" Cependant, que soit faite non pas notre volonté, mais la Tienne ".

Apprenez de Moi, honorez-Moi.

 

 

19 juin 1987

 

- Vassula, des actes, des actes, Je veux voir des actes ! Je Me délecte d'entendre tes mots d'amour qui sont un baume sur Mes Plaies, mais Je serai plus heureux encore de voir de toi des actes ! Viens, Je vais te rappeler comment J'œuvrais sur terre lorsque J'étais en chair, et comment J'enseignais à Mes disciples à œuvrer de la même manière.

- Padre Pio travaillait comme Toi.

- Il travaillait pour Moi. Je lui ai donné toutes ces Grâces pour M'honorer et faire revivre Mon Nom ; œuvrer en Mon Nom Me glorifie et vous purifie. Rappelle-toi, Je brille sur chacun.

- Y compris sur les gens comme moi ?

- Oui, y compris sur les âmes comme la tienne.

 

 

Thaïlande, 20 juin 1987

 

(Sainte Marie :)

- Comme J'ai été contente de recevoir ton cierge. Orne-Nous de ton amour. Aie Notre Paix.

 

(La Sainte Vierge m'a dit ces mots avec beaucoup d'amour. Avant de faire le Chemin de Croix, j'avais allumé un cierge pour Elle, pour La remercier de nous avoir donné Son Fils.)

 

 

21 juin 1987

 

- Seigneur, pourquoi tant de gens T'ont-ils oublié ?

- O Vassula, Mon Corps est mutilé au point d'en être paralysé. Vassula, introduis la lumière 13 dans Mon Chemin de Croix et, à chaque station, mets-toi à genoux.

(Je suis restée silencieuse.)

- Vassula, J'ai parlé !

- Seigneur, que puis-je faire ?

- Rien. Laisse-Moi tout faire.

- Oui, mais personne ne le fera puisque personne ne le sait !

- Avoir la foi, c'est aussi une Grâce donnée par Moi. Aie foi en Moi !

 

(Plus tard.)

- Maintenant que Tu m'as séduite, qu'adviendra-t-il de moi ?

- Tu veux savoir ? Je te jetterai de Mes Bras dans cet exil que Ma Création est devenue !

- Mon Dieu, Tu ne m'aimes plus ?

(J'étais très chagrinée...)

- C'était si merveilleux d'être dans Tes Bras ! Et maintenant Tu me jettes !

- O Vassula, comment peux-tu dire cela 14 ! Mon Cœur Se fend et Se lacère de te voir parmi tout ce mal. Comprends, Mon enfant, que c'est un sacrifice pour Moi de te voir parmi les impies. Je souffre que tu sois en exil. Ma fille, beaucoup essaieront de te faire du mal. Je pourrais supporter maintenant tes souffrances 15, mais Je ne pourrais pas, non, Je ne pourrais pas supporter qu'ils te fassent du mal.

- Que ferais-Tu, Seigneur ?

- Je ne Me tiendrais pas inactif.

- Mais pourquoi m'as-Tu ainsi étreinte et séduite pour ensuite me jeter dehors ? C'est presque injuste !

(Je criais presque)

- N'ai-Je pas dit que tu seras Mon sacrifice ? Je Me sers de toi. Tu es Mon Filet. Oui, Je te lance sur le monde. Tu dois M'offrir des âmes pour leur salut. Je les rachèterai. Cela ne se passera pas sans que tu souffres. Le démon te hait et il n'hésitera pas à te brûler, mais il ne portera pas la main sur toi, Je ne le lui permettrai pas.

 

(Cela me rappelle un incident récent. Dans un bateau où je venais d'embarquer, je m'étais appuyée de tout mon poids avec ma main gauche sur le tuyau d'échappement, chaud à faire cuire un œuf. Je me suis presque évanouie de douleur. Comme je m'étais brûlée toute la paume, l'envie était forte de plonger ma main dans l'eau de mer pour soulager la brûlure, mais je me suis aussitôt souvenue que l'eau aggrave le mal. J'ai donc tenu ma main en l'air pendant dix minutes tout en trépignant de douleur, alors que ma paume était rouge et s'était mise à enfler.

Une demi-heure plus tard, je n'avais plus aucune douleur et ma main n'avait plus la moindre trace de brûlure ni d'enflure. Pour en être sûre, je me frottai les mains très fort l'une contre l'autre. Ma main était redevenue aussi parfaite que l'autre.)

 

- Mon enfant, Je ne veux pas te voir blessée. Je t'aime et par Amour Je choisirai pour toi Mes purifications. Je ne permettrai aucune tache sur toi, comprends ce que Je veux dire 16.

- Seigneur, j'aimerai tout ce qui viendra de Toi, que ce soit des délices ou des souffrances.

- Bien-aimée, oui, fais un Ciel pour Moi dans ton cœur. Comme Je Me réjouis d'entendre cela de toi Mon enfant 17 ! Oui, et toute souffrance choisie par ta volonté, en pensant qu'elle Me sera agréable, sera une horreur à Mes Yeux. Tu ne tromperas que toi-même. Ce sera pour le démon, pas pour Moi. Tout acte réparateur sera décidé par Moi.

- Je T'aime et je dépends entièrement de Toi.

- En M'aimant, tu Me glorifies, oui.

 

(J'ai entendu Satan qui disait : " Ces moments 18 sont pour moi un martyre ". Il ne peut pas supporter que mon cœur se réjouisse de l'Amour de Dieu pour moi et de mon amour pour Dieu.)

- C'est comme s'il était marqué sur tout le corps avec une Croix chauffée au rouge.

 

 

23 juin 1987

 

- Jésus, Tu as été mon Maître depuis le début, mais n'aurais-je pas quelqu'un comme directeur spirituel - comme ils disent - pour me guider un peu ? Jusqu'ici, je n'en ai pas eu et ceux que j'ai approchés n'ont pas montré d'intérêt ou sont trop occupés, ou alors horrifiés 19. Personne ne m'a dit avec douceur : " Mon enfant, fais ceci " ou " fais cela ". Le seul qui m'ait donné un ordre précis m'a dit : " Arrête. Cela ne vient pas de Dieu, alors arrête d'écrire au moins durant quelques jours pour voir ce qui se passera. Prie les trois prières que je t'ai données en demandant à Dieu si cela vient de Lui ". Je lui ai obéi, mais, mon Dieu, Ta Main a guidé ma main, intervenant pendant que j'écrivais mes notes privées. Tu as écrit : " Moi Dieu Je t'aime, n'oublie jamais cela ". Tu as pris pleine possession de ma main. Quelques minutes plus tard, encore une fois, Tu as écrit : " N'oublie jamais que Moi Dieu, Je t'aime ". C'était comme une visite surprise pendant mon séjour " en prison ". C'était merveilleux !

- Mon enfant, laisse-Moi être ton Directeur Spirituel. Ne te suis-Je pas assez agréable ? Je suis Tout ce qui te manque. Vassula, fais-Moi plaisir en rajoutant simplement au Chemin de Croix la lumière d'un cierge, et honore-Moi en t'agenouillant à chacune de Mes Stations. Je te donnerai en temps utile plus de Mes instructions.

- Jésus, je Te remercie de m'avoir fait connaître D.

- Mon enfant, parle-lui de Moi et dis-lui de Ma part :

" Veux-tu Me laisser t'utiliser ? "

- Mais Seigneur, ne lui as-Tu pas déjà demandé cela précédemment ? Que veux-Tu dire exactement ?

- J'entends par là lui demander s'il est désireux de travailler pour Moi.

Ma Croix est lourde, veux-tu Me soulager un peu ?

- Oui, Seigneur.

- Viens plus près de Moi.

 

 

Bangkok, 26 juin 1987

 

(A 7h30 du matin, j'ai vu un nuage très coloré, très attirant pour l'œil. Puis, cinq rayons en sont sortis, formant comme une étoile. J'ai crié : " Regarde ! " Alors, derrière moi, une main m'a poussée en avant.

Puis il s'est produit encore un changement : sur un des rayons est apparu un cierge allumé. De nouveau, j'ai dit : " Regarde ! " Alors, la main derrière moi s'est appesantie sur moi et m'a fait tomber à genoux. Je ne me préoccupais toujours pas de savoir qui me poussait, car je ne voulais pas manquer un seul moment de l'événement dans le Ciel.

Les cinq rayons ont alors commencé à tourner si vite qu'ils formaient une sorte d'anneau lumineux. Soudain, au centre de cet anneau, la Sainte Face de Jésus est apparue. J'ai crié : " Regarde ! " et la main derrière moi m'a poussée encore une fois, et je suis tombée en avant sur mes mains. Soudain, j'ai entendu des voix en grand nombre adorant Dieu en L'invoquant continuellement : " JESUS ".

Ensuite, l'image de Jésus a disparu et une autre scène m'est apparue. J'ai de nouveau crié : " Regarde ! " Cette fois, la main m'a aplatie sur le sol. Seule ma tête pouvait se soulever pour voir ce dernier tableau : j'ai vu quelqu'un à genoux, entouré de cinq autres personnes. Devant cette scène, se trouvait un Calice d'argent brillant d'un grand éclat. Les cinq personnages, habillés de longues robes, étaient en train de bénir et de oindre celui qui était agenouillé, et j'ai entendu distinctement le mot "onction". Puis, tout a disparu.)

 

- Mon Dieu, je n'ai pas compris ce songe.

- La Sagesse t'instruira.

 

(Je savais que la main qui me poussait chaque fois avec force était celle de mon ange gardien Daniel.)

 

 

27 juin 1987

 

(Maintenant je commence à réaliser que je suis comme scindée. Mon corps est en mouvement, mais sans mon âme, me semble-t-il. Mon âme, mon Dieu, c'est Toi qui l'as prise. Je me sens comme une carcasse vide. Détachée complètement. Quelqu'un a-t-il fait l'expérience de ne penser qu'à Dieu durant tout le temps qu'il est éveillé ? Quelqu'un a-t-il fait l'expérience d'être conscient de Dieu toute la journée, chaque jour, pendant plus d'une année ? Et au moment où mes pensées se détournent, je sens la Main du Seigneur me prendre le menton et me tourner la tête vers Lui pour que je regarde en face Sa Face souriante. Je m'étonne moi-même d'être cependant encore capable de me livrer à mes occupations ménagères !)

 

- Vassula, J'ai simplement pris ton cœur et l'ai placé dans Mon Cœur.

(Dieu m'a dit cela avec une grande simplicité et une grande douceur... comme si mon cœur était pour Lui un jouet. C'est maintenant le Père qui prend la parole :)

- Je suis Yahvé et Je t'aime ! Berce Mon Amour. Créature, reste dans la Grâce de ton Créateur.

- Comment, comment puis-je rester dans Ta Grâce ?

- Tu dois être sainte.

- Comment puis-je être sainte ?

- En M'aimant avec ferveur.

- Si telle est Ta Volonté, aide-moi donc à être sainte.

- Je t'aiderai, aie Mes Bénédictions. Je ne te demanderai jamais rien qui te ferait du mal, rappelle-toi toujours de cela. Viens, Je te dévoilerai Mes désirs les plus profonds et les plus intimes. Permets-Moi de les graver en toi, petite.

 

 

30 juin 1987

 

(J'ai accouru, car Jésus me pressait pour écrire.)

- Je t'ai appelée !

(J'ai vu Jésus intérieurement et je L'ai senti heureux.)

- Oui, Je le suis, Je Me sens heureux ! Viens, travaillons. Je vais te répéter Mes désirs. Vassula, n'aie pas peur de montrer Mes Œuvres.

- Seigneur, je me compare à cette bonne amie à nous, M., qui est si impulsive. Je suis maintenant aussi impatiente qu'elle. Je voudrais que les événements aillent vite, qu'ils aient lieu demain, aujourd'hui, maintenant, tout de suite si c'est possible, que tous Tes désirs soient maintenant ACCOMPLIS, que Tes Epines soient retirées et jetées au loin, que la lance soit retirée de Ton Cœur maintenant, et que s'accomplisse tout ce que Tu désires !

- Vassula, ne te précipite pas.

(Je sens Sa Main qui me caresse la tête.)

- Ecoute de nouveau Mes désirs. Je voudrais leur rappeler Mes Voies, Je veux qu'ils arrêtent de se lancer les uns aux autres des flèches venimeuses. Vassula, étais-Je un politicien ?

(Jésus m'a surprise par Sa question. Il avait un ton de voix différent.)

- Eh bien, même moi, cette fois, je sais que Tu n'étais pas un politicien...

- Exactement, Je n'étais pas un politicien, Vassula. A ton avis, qui étais-Je ?

- Seigneur, Tu veux dire quand Tu étais incarné sur terre ?

- Oui.

- Le Fils Bien-Aimé de Dieu.

- Oui, tu vois, même toi tu savais que Je n'étais pas un politicien. Vassula, voyons...

(Jésus S'est mis à réfléchir dans l'attitude classique, un Bras sur Sa ceinture, l'autre Bras accoudé dessus, et l'Index posé sur Sa Joue.)

- As-tu jamais senti, tout au long de Ma gouverne, la moindre trace de méchanceté de Ma part ?

- Non, pas une trace, Seigneur, jamais.

- Bien.

- Que veux-Tu dire, Seigneur ?

(Jésus a ignoré ma question.)

- Comment t'es-tu sentie, Vassula ?

- Je me suis sentie gâtée par Toi, aimée énormément, bercée, pardonnée.

- Continue...

- Je me suis sentie enivrée par Ton Amour, je me suis sentie en Paix, c'est merveilleux ! Je ne me suis jamais sentie aussi heureuse qu'en ces moments où je me suis trouvée avec Toi et, par Ton Amour, Tu m'as de nouveau montré le chemin, m'enseignant l'AMOUR, la sainteté et l'humilité.

- Oui, tu vois, Vassula, il n'y a aucune trace de bouleversement politique, aucune.

(Jésus a fait un geste de la Main en accentuant le mot "aucune".)

- C'est ainsi que Je suis. Je suis Tout Amour, et c'est ainsi que Je voudrais que soient Mes vrais, mais vrais disciples. Ecoute-Moi : Je suis l'Eglise, n'oublie jamais cela. Aie Ma Paix, Vassula.

- Je T'aime à la folie, et Tu le sais maintenant, Jésus.

- Bien-aimée, Mon Cœur t'engloutira dans Sa Flamme d'Amour, permets-Moi de te garder dans Mon Cœur.

(J'ai pensé à la vision du 26 juin.)

- Les cinq rayons sortent de Mes cinq Plaies.

- Et le cierge sur un des rayons ?

- J'aimerais introduire la lumière.

- Aux Stations de Ton Chemin de Croix ?

- Oui.

- Ensuite je T'ai vu.

- Oui, Je portais Ma Couronne d'Epines, te souviens-tu ?

- Oui, je me souviens. Mais je n'ai pas compris la dernière scène.

- C'était Mon Onction.

- Mais pourquoi ai-je été poussée dans une attitude de prosternation ?

- Prosternée tu aurais dû être.

- Et le Calice, Seigneur ?

- C'est pour que vous vous purifiiez et que vous honoriez Ma Sainte Eucharistie.

- Je Te remercie, Seigneur.

(J'ai compris que dans la scène que le Seigneur m'a montrée dans le ciel, c'était Lui qui était oint.)

- Vassula, la pointe de la lance a pénétré profondément dans Mon Corps, elle a pénétré dans Mon Cœur. Elle y est toujours. Je veux que la lance soit retirée. Glorifie Mon Corps en établissant la Paix, l'Unité et l'Amour.

- Dieu Bien-Aimé, tout cela est trop vague pour moi, je ne comprends pas le sens de Tes Paroles.

- Enlève les Epines qui ont pénétré dans Ma Tête. Vassula, vas-tu faire cela pour Moi ? Je serai toujours devant toi. Guéris Mon Corps, apaise-Le. Mes cinq Plaies sont grandes ouvertes, comprends-tu ? Aime-Moi, orne-Moi, embellis-Moi, rappelle-leur les premiers Chrétiens qui M'aimaient plus que leur propre vie.

- Mon Seigneur, plus que faire des photocopies et distribuer Ton Message, je ne peux pas faire !

- Tu feras beaucoup plus que cela, n'oublie jamais Qui te guide.

- Oui, Seigneur, je dépends de Toi.

 

 

3 juillet 1987

 

- Jésus ?

- Je suis. Bien-aimée, les inspirations viennent de Moi, comme viennent les gouttes de rosée sur les feuilles. J'ai fait avec toi un pacte de t'être fidèle. J'ai pris Mes mesures pour que toi aussi tu Me demeures fidèle, comprends-tu 20 ? Vassula, pour Mon Amour, uniras-tu Mon Eglise ?

 

(Jésus a dû sentir en moi mon soupir suite à Ses demandes.)

- Je suis devant toi, et c'est Moi qui t'instruirai. Suis-Moi simplement. Je veux que toutes Mes Eglises soient unies. Je veux que Mes âmes sacerdotales se souviennent de Mes Œuvres d'autrefois et de la simplicité qu'avaient Mes disciples, de l'humilité et de la fidélité qu'avaient les premiers Chrétiens. Viens, Je te dévoilerai les plus profonds et les plus intimes désirs de Mon Cœur ; permets-Moi de les graver sur toi, petite.

 

(Là, je me suis vraiment sentie désespérée. Je sens que Dieu désire tant de choses importantes qu'Il me dicte par écrit, et je suis là, assise, paralysée. Je sens que je ne fais pas ce qu'Il veut, puisque rien ne change. Mais comment cela changera-t-il, si, en fait, presque personne ne le sait ? Je sens que je Lui déplais, en désobéissant en n'exécutant pas ce qu'Il désire le plus. Plus de cent personnes ont des copies de ces messages, mais cela ne suffit pas !)

 

- Jésus ?

- Je suis. Vis en Paix. Je restaurerai Mon Eglise. Permets-Moi seulement, Vassula, d'imprimer Mes Paroles sur toi. Je t'aime. Glorifie-Moi en M'aimant. Unir Mon Eglise est Mon Œuvre. Toi, tu ne seras que Ma messagère, comprends-tu la différence ? Même quand Je dis : " Ranime ou unis Mon Eglise, Vassula ", cela ne s'adresse jamais directement à toi. Tu apprendras. N'as-tu pas appris une partie de Mes Œuvres avec Moi ?

- Oui, Seigneur.

- Attends et tu verras 21. J'ai une question à te poser : Pourquoi n'es-tu pas venue à Moi maintenant, pour que Je te console ? Oui, exactement, oui.

 

(En un rien de temps, Jésus m'a donné une vision représentant tout un récit, comme une parabole. Il s'agit d'un enfant et de sa mère. Cette mère retrouve enfin son enfant qu'elle avait perdu depuis plusieurs années et sa joie est immense. Elle commence à réapprendre à l'enfant comment il doit venir vers elle chaque fois qu'il a besoin d'elle puisqu'elle l'aime et qu'il lui appartient. Mais l'enfant est encore affecté par des habitudes un peu sauvages et il a de grandes difficultés à se réadapter à quelqu'un qui lui dit être sa mère et qui l'aime. Il s'était habitué à sa solitude, à ses misères, à ses malheurs et à n'avoir personne vers qui se tourner. Et voilà qu'il continue à oublier que la mère est celle qui pourrait l'aider et le consoler. La vision est celle d'un tout petit, demeuré dans toute sa misère, qui erre, plaintif autour de la maison, continuant à ignorer sa mère. La mère, qui voit son enfant dans sa misère, est peinée, peinée de le voir misérable et ne voulant toujours pas venir se jeter dans ses bras et lui montrer qu'il a besoin de son affection. Le cœur de cette mère est complètement brisé de voir son enfant dans la misère tout en l'ignorant, elle, elle qui pourrait tant faire, s'il avait confiance en elle !

L'enfant, c'était moi, et la mère, c'était Jésus.

Tout cela parce que j'étais désespérée de me voir avec ce Message sur les bras, n'en faisant pas grand-chose, et ayant l'impression d'aboutir à rien. Là-dessus, en pleine après-midi, j'ai décidé d'aller me coucher et d'essayer de dormir pour oublier. Je pensais à Jésus, mais je me sentais trop triste pour Le regarder en face.)

 

- Bien-aimée, Je suis ton Consolateur ! Appuie ta tête sur Moi, permets-Moi de te caresser et de calmer ta douleur, permets-Moi de chuchoter à ton oreille Mes Paroles. Dans Mon Cœur, J'ai une place pour toi. Ne perds pas de temps ailleurs, viens maintenant à ta place 22.

- J'en suis incapable...

- Je te soulèverai et te placerai là.

 

 

En Suisse, 7 juillet 1987

 

- Vassula, tu feras face à des épreuves sévères, n'oublie pas Ma Présence. Je suis près de toi. Croire à Mes Œuvres célestes est aussi une Grâce donnée par Moi. Mes œuvres apparaissent hétérodoxes à vos yeux, mais Je suis Dieu, et à qui pouvez-vous Me comparer ? Et à quoi pouvez-vous comparer Mes Œuvres ?

Vassula, quand Je vois combien de Mes âmes sacerdotales renient Mes Signes et Mes Œuvres, comme elles traitent ceux à qui J'ai donné Mes Grâces pour rappeler au monde que Je suis parmi vous, Je souffre... Involontairement, ces âmes nuisent à Mon Corps. Pono 23 ! Elles renient Mes Œuvres, faisant ainsi des déserts au lieu de fertiliser la terre !

- Seigneur, si ces âmes renient Tes Œuvres, il doit y avoir des raisons !

- Spirituellement, elles sont mortes. Ces âmes sont elles-mêmes des déserts et quand elles aperçoivent une fleur dans ce grand désert qu'elles ont fait, elles se ruent sur elle, la piétinent et la détruisent.

- Pourquoi ?

- Pourquoi ? Cette fleur les choque dans leur désert. Elles veulent s'assurer que leur désert reste aride ! Je ne trouve aucune sainteté en elles, aucune. Qu'ont-elles à M'offrir ?

- La protection, Seigneur ! Protection qui consiste à ne pas déformer Ta Parole !

- Non, elles ne Me protègent pas, elles Me renient comme Dieu. Elles renient Mes Ressources Infinies. Elles renient Mon Omnipotence, elles se comparent à Moi. Sais-tu ce qu'elles font ? Elles promeuvent le paganisme, elles multiplient ceux qui Me flagellent, elles augmentent la surdité spirituelle. Elles ne Me défendent pas, elles rient de Moi ! Malgré leur reniement, J'ai voulu les aider, pour qu'à leur tour elles aident et nourrissent Mes agneaux.

Aime-Moi Vassula, honore-Moi en ne Me reniant jamais.

- Je ne Te renierai jamais, je ne nierai jamais que ce sont Tes Œuvres, Seigneur, même si je devais mourir !

- Ma douce myrrhe, Mon reste, Ma bien-aimée, veille à Mes intérêts, sois Mon autel, reste petite pour que J'œuvre et agisse en toi. Viens, prions.

Père de Miséricorde,
unis Tes brebis, rassemble-les à nouveau,
fais-leur réaliser leur aridité, pardonne-leur,
moule-les en ce que Tu désires qu'elles soient,
rappelle-leur Tes Voies ;
que toute Gloire soit en Ton Saint Nom,
pour toujours et à jamais.
Amen.

(Je me sens triste pour Dieu...)

- Bien-aimée, sois triste pour le monde et ce qu'il est devenu. Repose en Moi.

 

 

8 juillet 1987

 

- Seigneur, une fois, un prêtre m'a dit qu'après que Tu sois mort et enseveli, Ton Corps S'est désintégré dans l'air et que c'est pour cela qu'on ne T'a pas retrouvé. En d'autres termes, ce prêtre niait Ta Résurrection.

- Vassula, ils déforment Ma Parole. Je suis ressuscité ; Je ne Me suis pas désintégré. Mon Corps est ressuscité.

- Seigneur, me parles-Tu en symboles ou me dis-Tu que Tu es réellement ressuscité en Ton Corps ?

- Mon enfant, Je t'ai parlé littéralement. Mon Corps est ressuscité. Dis-leur d'arrêter de déformer Ma Parole pour plaire à l'entendement humain. Je suis Omnipotent.

 

(Plus tard)

- Seigneur, je crains d'être une cause de retard dans l'accomplissement de Tes Plans.

- Comment pourrais-tu Me retarder si c'est Moi qui travaille ?

- Par des péchés qui peuvent faire obstacle.

- Je te demanderai de te repentir souvent, Je te désignerai tes péchés, Je te veux pure.

 

 

9 juillet 1987

 

- Mon Dieu ?

-Je suis ; Vassula, tant de Mes mystères vous sont cachés ! le peu que Je vous ai révélé est “vu” 24d'un regard humain, ne les comprenant donc pas, soit qu'ils soient mis de côté, soit qu'il en soit donné une explication erronée ; comment vous est-il possible de comparer Mes Œuvres à des œuvres humaines ? la science ne peut être comparée aux Œuvres célestes ; c'est comme si vous vouliez Me comparer aux hommes ! il est vrai que Mes Œuvres vous apparaissent hétérodoxes, mais ce qui M'afflige le plus, c'est de voir Mes propres âmes sacerdotales douter de Mes Œuvres, refuser d'y croire, et ainsi M'éloigner au lieu de Me promouvoir ; Ma Création s'est transformée en un désert sec, infertile et assoiffé d'amour ; de quoi Mes agneaux se nourriront-ils, puisqu'elles n'ont rien à leur offrir ?

 

 

10 juillet 1987

 

- Ma Fleur, intègre-toi à Mon Corps. Vivre dans le désert est difficile, mais Je te guiderai toujours à Ma Fontaine où J'étancherai ta soif et te donnerai repos et abri. Ma fille, sois Mon sacrifice. Tout ne sera pas en vain. Tiens-toi à Moi. Tu n'es pas seule, nous sommes ensemble pour traverser ce désert.

Permets-Moi d'imprimer sur toi Mon Commandement spécial :

Aimez votre prochain comme vous-mêmes ".

- Mais Seigneur, ce n'est pas nouveau, Tu nous l'avais déjà dit.

- Est-ce que vous le suivez ? Chaque âme ecclésiastique doit encore apprendre à obéir à Mon Commandement. Qu'elles puisent dans Mon Amour Infini pour apprendre à s'aimer les unes les autres.

Sens-Moi. Toutes les parties de Mon Corps sont lacérées, Vassula.

Je n'ai pas fini de te dicter Mes désirs, et J'ai gardé en réserve un plus grand désir ! Tu commences à le sentir, Vassula, parce que Je t'éclaire pour que tu sentes ce que Je désire. J'aime infiniment Ma Création.

- Mon Dieu, si c'est "cela" ce que Tu désires, alors vraiment Ton Royaume sur terre sera comme Il est au Ciel !

- Peu à peu tu comprendras. Des visions, Je t'en donnerai et tu les mettras par écrit. Sois avec ton Dieu qui souffre aussi !

 

 

VOIR CAHIER SUIVANT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 1. Par exemple, beaucoup d'orthodoxes ne mettraient pas les pieds dans une église autre que la leur. Dieu m'a guidée à entrer dans une église catholique.

 2. Jésus a employé le mot "brigand", ce qui s'est avéré exact, car, comme nous l'avons découvert plus tard, cet homme faisait partie d'une bande organisée.

 3. Jésus S'est interrompu pendant quelques secondes.

 4. Je me suis souvenue des mots " terres arides ".

 5. La voix intérieure.

 6. En conversation par l'écriture.

 7. Au Ciel, dans la maison du Père.

 8. Lire Rm 1.18-32

 9. Il a dit cela avec une grande tristesse, comme quelqu'un qui se sait trahi par son meilleur ami.

 11. Je ne savais pas ce que signifie le mot "réplique" ; plus loin, Jésus m'a écrit que cela veut dire "copie".

 12. Jésus m'a fait comprendre que c'est à cause de l'actuelle division de l'Eglise qu'Il m'est ainsi apparu flagellé.

 13. Un cierge allumé.

 14. J'ai senti Son Cœur Se serrer.

 15. D'être divisée ; mon âme dans Son Cœur et mon corps dans le monde.

 16. Dieu choisira Lui-même mes souffrances.

 17. Cela veut dire que la souffrance que Satan pourrait m'infliger ne se réalisera pas, mais toute souffrance venant de Dieu se réalisera, et ainsi purifiera mon âme.

 18. Ces moments d'intimité que Dieu m'accorde.

 19. Cela se passait au début quand je n'avais aucun appui et qu'on me disait que tout venait du démon.

 20. Jésus S'est assuré que je ne Le trahisse pas, sachant combien je suis faible.

 21. Il y eut une longue pause. Il tenait ma main sur le cahier, sans rien dire et me regardait.

 22. Il a dit tout cela très tendrement, comme Dieu seul peut parler.

 23. " J'ai mal ", en grec.

 24. Compris.