Halisi Maisha katika Mungu

  Vassula en Ouganda
du 10 au 15 novembre 2010
compte-rendu par Nazario Carlo Sami

 

Le Samedi 6 novembre 2010, je rejoins Vassula pour l'accompagner dans son voyage-mission en Ouganda. Je passe deux jours merveilleux dans sa maison à Rhodes où j'ai eu la belle surprise d'y trouver le cher Erwin, et un autre jour à Athènes accuellis par les amies du groupe de la Vraie Vie en Dieu d'Athènes.
Je m'étais renseigné sur la situation en Ouganda en consultant les sites internet des ambassades qui donnent des avertissements aux voyageurs. De quoi trembler et tout annuler: attentats, bombes, violence, kidnapping, épidémies et maladies gravissimes...
Mais Vassula a été complètement indifférente à ces avertissements.
Il faut aller en Ouganda!
La population est en majorité chrétienne (anglicans, pentecôtistes, catholiques, orthodoxes), et pratiquante, un 15% est musulmane.

Le lundi 8 novembre nous partons de Rhodes à  Athènes, d'Athènes à Istanbul, et de Istanbul à Entebbe-Ouganda.

Le mercredi 10 novembre à 9h30: Arrivée à l'aéroport de Entebbe (deuxième ville ougandaise). Nous sommes accueillis par des membres du groupe de la Vraie Vie en Dieu de Kampala, notamment Jane Nyanzi, Leocardia Byenkya, Stephen Katende, Rebecca et d'autres.
Vassula ne connaît que Leocardia. Femme de diplomate, elle a vécu au Bangladesh. Ayant perdu son mari, elle vit maintenant à Kampala. Vassula l'avait rencontrée lors d'un voyage au Bangladesh.

De Entebbe, nous arrivons à Kampala, la capitale. Vassula et moi-même séjournons  dans un très bel hôtel: Seke Resort Munyonyo, au bord du lac Victoria.

Jane nous avertit que le programme subira des changements.
Vassula accueille tout cela avec grande patience, toujours confiante du fait que si Dieu l'a envoyée pour la première fois dans ce pays, ce ne sont pas les quelques calomnies (déjà connues) qui pourront arrêter le plan préfixé.

Le matin du jeudi 11 novembre, nous nous rendons à l'Hôtel Africana. Une salle de réunion est dressée pour que Vassula rencontre des journalistes.

Un journaliste d'une chaîne télévisée nationale demande une interview filmée à Vassula. Cette interview sera incorporée dans une émission programmée pour une date postérieure. Dans un petit salon de l'hôtel, Vassula est filmée pendant qu'elle répond aux questions du journaliste sur sa mission et le Message.
Un jeune journaliste du journal New Vision a posé quelques questions à Vassula, mais il était surtout intéressé que je lui donne des renseignements comment entrer en Italie, combien coûte la vie en Italie, comment pouvoir y travailler, comment s'inscrire à l'université. Pas très sérieux comme journaliste. Il n'y a pas eu parution de son éventuel article.

Au début de l'après midi nous nous rendons dans une église catholique pour la sainte messe suivie de l'Adoration. Nous avons toujours vu les églises pleines de monde lors des messes.

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Dans l'orphelinat
Puis, nous rendons visite à un orphelinat dans un quartier très très pauvre de Kampala: M-Lisada Orphanage Home.
Dans une maisonnette très vétuste avec une cour intérieure, sont accueillis une vingtaine de jeunes garçons et filles, dont un garçon de quatre ans qui a été trouvé dans une poubelle.
Seulement peu d'entre eux dorment à l'orphelinat. Les autres sont mis au dehors pour la nuit et s'en vont dormir sur les trottoirs de la ville. Ils reviennent au matin.
Les jeunes apprennent à jouer des instruments musicaux, danser, faire des acrobaties et des voltiges. Les tenanciers de l'orphelinat et les orphelins forment une fanfare et sont appelés à s'exhiber dans des fêtes. Pour ces occasions ils s’habillent d'un uniforme rouge et blanc avec écrit en grand Coca-Cola. Ces uniformes sont fournis par Coca-Cola.  
 Un tout petit garçon avec un physique estropié (thorax déformé, bosse au dos, jambes très fines) est la mascotte de la fanfare. Avec une gestuelle des bras il dirige la fanfare (en fait il ne sait pas diriger du tout, mais il est heureux qu'on dise de lui qu'il est le directeur de la fanfare).
Moments très émouvants avec ces enfants qui se serrent fort à nous, avec une si forte carence affective, qui demandent que nous les emportions pour vivre avec nous.
Ces enfants vivent dans des conditions insalubres, ne paraissent pas être bien nourris, ils portent des vieux vêtements pas propres. Les odeurs n'étaient pas des meilleures, aussi bien dans les deux dortoirs que sur les enfants mêmes.
Nous avons visité la cuisine qui a l'air de tout sauf d'une cuisine, bien plus que vétuste.
Dans une grande casserole en aluminium est préparée une soupe que les enfants mangent chaque jour.

Dans le petit salon à l'entrée nous nous sommes entretenus avec les quatre garçons tenanciers de la maison. Bien en forme, bien habillés, belles ceintures et montre au poignet. Ils n’ont jamais demandé de l'aide à une organisation internationale pour la protection de l'enfant. Agrafées aux murs il y a des photos de personnes occidentales. Certainement des bienfaiteurs qui envoient de l'argent.

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Le directeur de la fanfare

Passée la première émotion de voir ces enfants dans ces conditions, une réflexion: Est-ce que cet orphelinat est sérieux, ces quatre garçons aident-ils ou utilisent-ils ces enfants? Pourquoi les envoient-ils dormir sur les trottoirs de la ville, alors que dans la maison il y a assez d'espace ouvert pour que les enfants dorment par terre à l'intérieur de l'enceinte?

Nous demandons à Stephen (membre de la Vraie Vie en Dieu) qui travaille dans une organisation internationale pour la protection de l'enfant, pourquoi il n'intervient pas dans cet orphelinat pour que soient améliorées les conditions de logement et de vie de ces enfants, et pourquoi son association n'intervient non plus pour enlever de la rue des petits enfants qui sont mis presque nus dans des trottoirs poussiéreux à cinquante centimètres d'une circulation frénétique pour mendier ?
Il semble que l'association ne peut rien pour eux.

Et on nous informe d'une pratique terrifiante.
Une horrible croyance, superstition, venant de la pratique du vaudou, est très diffusée en Ouganda. Pour devenir riche, en construisant sa petite ou grande maison, on met un enfant vivant (sain, surtout pas malade ou handicapé, souvent son propre enfant) dans un pilier et on lui coule le ciment liquide par dessus. Il est emmuré dans un pilier de la maison.  Tout le monde le sait. Peu en parlent.
Horrifiés, Vassula et moi voulons savoir s'il y a une campagne en cours pour mettre fin à ces pratiques issues de la superstition et de l'ignorance, outre que de la grande misère. Personne ne sait rien dire.

Et dire que tous les Ougandais que nous rencontrons, dans le groupe de la Vraie Vie en Dieu, dans les établissements publics, dans les rues, sont des personnes d'une extrême gentillesse, souriantes et agréables!

Le vendredi 12 novembre. Très tôt le matin on se rend au siège de la télévision nationale UBC. Après une brève rencontre d'information entre Vassula et la présentatrice, à 7h55 Vassula passe en direct à la télévision dans une des émissions télévisées plus suivies «Good Morning Uganda». Vassula parle de sa mission, du Message, de sa présence en Ouganda, pendant environ 8 minutes.
La présentatrice annonce aux téléspectateurs la réunion de Vassula, lieu, jour et heure. Vassula me dit que c'est Jésus qui a ouvert cette porte. En parlant ainsi dans cette émission très populaire, c’est comme si elle faisait cent réunions ! 

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En direct à la télévision
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Témoignage à l'hôtel Triangle
L'après midi a lieu une réunion œcuménique à l'Hôtel Triangle à Kampala.
Vassula parle du repentir, du pardon, de la réconciliation, du pouvoir de la prière, de la division dans l'Eglise, l'importance de l'Unité des Eglises voulue par Dieu, et du Message en général.
Il y a une cinquantaine de participants, des représentants des différentes églises, dont deux pasteurs pentecôtistes qui écoutent et partent à la fin de la réunion, sans poser des questions, mais visiblement très touchés. 

A 17 heures, toujours accompagnés par un petit groupe de la Vraie Vie en Dieu, on se rend à l'Eglise Orthodoxe pour y rencontrer, sur son invitation, l'Archevêque Jona Lwanga.
Il nous reçoit dans un petit salon avec d'autres prêtres orthodoxes. Il nous offre un thé. Il envoie un prêtre célébrer la messe à sa place.
Interdiction totale de prendre des photos.

Visite cordiale. Vassula lui offre le magazine du 25ème anniversaire de la Vraie Vie en Dieu en commentant les événements et les personnes rencontrées représentées sur les pages du magazine. Elle veut lui offrir aussi le livre des messages TLIG en anglais. Il dit qu'il l'a déjà.
Il est resté silencieux sur la mission de Vassula et sur les messages qu'il a certainement lus. Il a eu une attitude distante ou prudente par rapport à la mission de Vassula, tout en manifestant pour elle une sympathie évidente.
Puis, ensemble, nous nous rendons à l'église à deux pas de la maison. La messe est à sa fin. A la sortie de l'église, nous prenons congé. Dans un geste affectueux, l'Archevêque bénit Vassula.

Le samedi 13 novembre : Jour de la grande réunion au stade sportif Nakivubo.
Vers 13h00 on se rend au stade, traversant toute la ville en voiture. Des grandes affiches annonçant la réunion «TLIG Uganda - Welcome Vassula Ryden» sont collées partout dans la ville. Beaucoup de petites affichettes sont distribuées partout.
Environ 400 personnes assistent à la réunion.
Un podium en échafaudage était dressé sur la pelouse. De ce podium Vassula parle avec un microphone, en anglais. La langue officielle est l'anglais. Pendant que Vassula parle, Rebecca (du groupe de la Vraie Vie en Dieu) traduit en kiswahili, langue locale.
Vassula, avec raison, a repris Rebecca sur un passage qui n'était pas bien traduit. Vassula ne parle et ne comprend surtout pas le kiswahili....
Ce phénomène se manifeste souvent quand l’interprète ne traduit pas correctement, même si Vassula ne comprend pas la langue parlée. C’est bien un signe que Dieu l’aide à transmettre son message correctement, sans fautes. 
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Meeting principal dans le stade
Le dimanche 14 novembre, au matin nous assistons à la sainte messe dans une église catholique.
En fin de matinée nous nous rendons à l'hôtel Victoria à Kampala, où une salle de réunion était prévue pour que Vassula parle à une trentaine de personnes, au groupe de la Vraie Vie en Dieu, deux personnes venant exprès du Kenya et trois dames venant du Burundi.
Les trois dames de Burundi, s'organiseront pour que Vassula se rende bientôt dans leur pays (au sud-ouest de l'Ouganda).
Vassula a témoigné et a répondu à toutes les questions posées par les présents, puis elle a offert les belles photos des tableaux de Jésus et Marie qu'elle même a peint. 
Un repas au buffet était prévu et la réunion s'est prolongée pendant tout l'après-midi.
A un moment où je suis assis à côté de Vassula, un monsieur à deux reprises est passé et s'est arrêté face à Vassula (à moins de deux mètres d'elle). Il fait la génuflexion, avec les mains sur la poitrine il fait une grande révérence, comme on ferait devant le tabernacle ou devant le Saint Père.
J'ai trouvé un peu exagéré ce cérémonial envers Vassula. Puis, je me suis repenti de ma pensée. Ce monsieur, qui ne savait rien de Vassula et de sa mission, qui n'avait rien lu, nous a cherchés le jour après et nous a enfin trouvés dans un restaurant à Entebbe près de l'aéroport.
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À l'hôtel Victoria

Lundi 15 novembre. Dans la nuit, Vassula a reçu un message (voir 30.01.1990) :

Je suis.
Appuie-toi sur Moi chaque fois que tu te sens découragée et faible.
Je t'aime et c'est par amour que Je permets à certaines situations et certains événements de se produire, pour te montrer que, sans Moi, tu n'es rien.
Je permets à ces événements d'arriver pour te garder près de Moi et pour faire dépendre ton âme de Moi et la faire s'appuyer sur Moi.
Je veux que tu aies confiance en Moi.
Je suis Celui qui maintient ensemble les fondations de la terre.
Dis-Moi que tu M'aimes, Ma fleur, appuie-toi sur Moi, écoute Ma Voix et suis-Moi aveuglément.
Prépare-toi à travailler avec ton Dieu.
Viens, cela Me plaît. Moi et toi, toi et Moi, tu vois?

Vassula a beaucoup donné depuis l'arrivée à Kampala. Même un petit trajet en voiture à Kampala peut être difficile et fatiguant. La circulation routière est intense, les routes ne sont pas en bon état, la voiture doit constamment entrer ou contourner des grands trous sur la route, mettant à dure épreuve le dos de Vassula. Nous nous sommes réservés ce dernier jour pour nous relaxer en compagnie de Jane, Leocardia, Rebecca, Stephen et d'autres. Vassula et moi-même souhaitions faire un safari, traverser un parc national où les animaux sauvages vivent en liberté. Ce parc national se trouve trop loin de Kampala, nos amis se sont donc rabattus sur un grand jardin zoologique à mi-chemin entre Kampala et Entebbe.

Après la visite du zoo, nous nous rendons dans un restaurant près de l'aéroport. Notre avion partira le soir même à 23h55.
Agréable dîner avec des plats africains, agréable ambiance, beaucoup d'échanges.
Sur la table il y a deux lanternes avec bougie. A un certain moment on entend une détonation : un éclat de verre d'une lanterne est éjecté. Les plats sont déjà sur la table. Nous cherchons partout ce morceau de verre. En vain. A la fin du repas, Vassula me montre le morceau de verre; elle l'a trouvé étrangement sous son assiette. Peu manquait que Vassula l'ait dans son assiette et qu'il finisse dans sa bouche.

Nous avons terminé de dîner et nous nous apprêtons à partir pour l'aéroport.
Le monsieur de la grande révérence à la réunion du jour précédent, nous rejoint au restaurant. Son nom: Michel. Il devait absolument rencontrer et raconter à Vassula ce qui était arrivé lors de la réunion.
D'abord il avait décidé de ne pas en parler à qui que ce soit, pour qu'on ne le prenne pas pour un fou ou un exalté, puis il a senti le besoin d'en parler à Vassula.
A la place de Vassula il y avait Jésus, le Jésus du Sacré Cœur, pas en image, mais en chair et en os. A l'entrée de la salle se trouvait La Sainte Vierge qui avec des gestes très gracieux enlaçait tendrement toutes les personnes qui entraient.
C'est bien devant Jésus que Michel faisait la génuflexion, pas devant Vassula.
J'avais bien vu Michel faire cela deux fois. Vassula ne l'a jamais vu, et pourtant il se trouvait face à elle.
Michel ne voyait pas Vassula, mais Jésus. Vassula n'a pas du tout vu Michel.
La raison pour laquelle Vassula ne l'a pas vu…. ?
Michel est un homme discret, réservé, pas du tout exalté, donc, aucune raison de rejeter ce qu'il a raconté avec beaucoup d'émotion.

Deux heures avant le départ de notre avion, le groupe nous accompagne à l'aéroport: grandes salutations et grandes émotions.

Mardi 16 novembre De Entebbe à Istanbul, de Istanbul à Athènes. C'est à l'aéroport d'Athènes que je quitte Vassula. Elle part pour Rhodes, moi pour Genève. Toujours un peu triste de quitter Vassula. Sa présence et nos dialogues me redonnent une charge spirituelle toujours plus grande.
Si heureux de l'avoir accompagnée dans une mission qui, malgré les difficultés, a été une expérience émotionnelle très forte. Heureux d'avoir rencontré le groupe de la Vraie Vie en Dieu, très soudé, très fraternel. Tous ensembles ils ont mis tout en place pour que ce séjour de Vassula soit des plus agréables, du choix d'un hôtel entouré d'une splendide végétation, l'organisation des salles, des voitures, le choix des restaurants et leur propre disponibilité. Merci à eux, ce sont des personnes merveilleuses. A bientôt Ouganda (j'espère).

Carlo Sami

 

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Mise en page : 2010-12-02 21:00
Association La Vraie Vie en Dieu - Suisse
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