Vassula en France

Vassula a visité quatre villes de France au cours du mois de novembre 1997 :

Mercredi 12 novembre à 20h PARIS   Salle de la Mutualité, 24, rue Saint-Victor,
(métro Maubert-Mutualité), 75005 Paris
Vendredi 14 novembre à 20h NICE   Hôtel Méridien,
1, Promenade des Anglais, 06000 Nice
Samedi 15 novembre à 14h TOULOUSE Salle Mermoz, Piscine Municipale Alfred Nakache,
Allée Gabriel Biénes, 31000 Toulouse
Dimanche 16 novembre à 14h LAVAL Parc des Expositions de Laval,
84, boulevard des Loges, 53940 Saint-Berthevin

 

Paris, 12 novembre 1997
(Salle de la Mutualité 24, rue Saint-Victor)

vidéocassette

Le 12 novembre au matin, Vassula assistait à la messe célébrée par le Père Fernando Umaña Montoya à la Chapelle de la Médaille Miraculeuse de la rue du Bac. Le Père Umaña, de Colombie, est l’auteur d'un premier livre : Vassula - un charisme oecuménique pour notre temps, et il prépare un second ouvrage. Fondateur et directeur d’un Foyer de Charité, c’est à ce titre qu’il se trouve en France et qu’il peut assister à la réunion qui a lieu le soir à salle de la Mutualité.

C'est devant une salle comble que Vassula débuta par la prière (15 mai 1990) :

Père Tout-Miséricordieux,
fais que ceux qui ont beau entendre
mais ne comprennent jamais
entendent cette fois Ta Voix
et comprennent que c'est Toi le Saint des Saints ;

ouvre les yeux de ceux qui ont beau regarder
mais ne perçoivent jamais,
pour que cette fois ils voient de leurs yeux
Ta Sainte Face et Ta Gloire ;

pose Ton Doigt sur leur coeur
afin que leur coeur s'ouvre et comprenne Ta Fidélité ;

je Te prie pour Te demander toutes ces choses,
Père Juste,
afin que toutes les nations
se convertissent et soient guéries
par les Plaies de Ton Fils Bien-Aimé Jésus-Christ.

Amen.

Après la prière du chapelet, le père Théophile Pelgrims — qui a accompagné Vassula durant les réunions en France — est alors intervenu pour nous dire comment il avait découvert le message de la Vraie Vie en Dieu et comment le déclic s’est opéré en lui en lisant le Cantique de l’Emmanuel donné par Jésus à Vassula le 11 novembre 1993. Il a reconnu dans ce magnifique chant d’amour la même veine poétique et mystique que celle qui inspira saint Syméon le Nouveau Théologien, un moine orthodoxe de la fin du Xème siècle, une concordance que le Père Michæl O’Carroll avait déjà soulignée. Le Père Théophile a osé affirmer que le Christ était poète et que c’est le même Esprit qui avait inspiré leurs chants d’amour à l’auteur du Cantique des Cantiques, à saint Syméon et à Vassula. Il nous a rappelé avec force que le Christ, conformément à Sa promesse, ne nous a jamais abandonnés, nous laissant comme des orphelins, et qu’Il n’est pas seulement présent dans l’Eucharistie, mais aussi, comme actuellement, par Ses prophètes. Il a affirmé avec conviction que l’Esprit de prophétie, l’Esprit d’Elie, n’était pas mort, mais qu’à tout moment, Il pouvait comme Il l’avait fait avec Jean-Baptiste, en investir l’un de Ses enfants.

Après que l’assemblée ait chanté " Je cherche le visage du Seigneur ", ce qui était particulièrement approprié, le Père René Laurentin, en réponse à une question sur les rumeurs selon lesquelles il aurait " lâché " Vassula, a indiqué que ce mot n’appartenait de toute façon ni à son vocabulaire, ni à ses sentiments chrétiens et même tout simplement humains. Il a rappelé qu’il avait écrit et dit ce qu’il en pensait, qu’il n’avait pas retiré ses livres, et même qu’il en avait accepté des traductions nouvelles avec des compléments. Il a reconnu humblement qu’il considérait qu’elle était plus avancée que lui dans les voies mystiques, et a indiqué que, chez les gens qui vivent dans le Seigneur, il y a souvent contre eux des déchaînements qu’on s’explique mal si ce n’est par les tentations. Il a simplement précisé que depuis la notification — qu’il a qualifiée de modérée —, il se tenait un peu plus en retrait, sans que son discernement soit en rien modifié, et qu’il jugeait préférable qu’elle soit, comme ce soir, accompagnée et présentée par un prêtre orthodoxe.

Puis Vassula a donné son témoignage, commençant par nous parler d’une des premières leçons qu’elle ait reçue du Christ : la grande importance de la patience dans notre vie spirituelle. Un jour qu’elle Lui confiait : " Mais , Seigneur, j’aurais voulu que Tu me donnes la patience de Job ", une patience assurément incroyable, elle s’est entendu répondre : " Prends la Mienne ", une patience encore plus grande...

Vassula a également souligné que notre génération avait fait du Christ un Christ frigorifié, alors qu’Il est ressuscité, vraiment ressuscité, et que c’est une vérité de tous les jours et pas seulement du jour de Pâques. Mais dès qu’Il parle, on se moque de Lui ; Il dérange tous ceux qui voudraient Le maintenir au sépulcre. Cependant, puisqu’Il est le Verbe, Il est actif, et Il agit, comme le démontrent les merveilles qu’Il accomplit aujourd’hui, mais Il dérange les forces du mal et les orgueilleux...

Vassula a encore souligné que la Vraie Vie en Dieu était comme une école où l’on doit passer de classe en classe, et que c’était une erreur de commencer la lecture par les derniers messages. Au début, le Christ nous donne des choses faciles pour nous permettre de Le rencontrer, de Le comprendre, de Le connaître et de L’aimer. Après seulement peuvent venir des messages plus profonds de nature à nous faire entrer dans une spiritualité contemplative et mystique, car le Christ veut consommer avec nous un mariage spirituel et, comme un époux, nous faire partager Ses secrets, Ses désirs, nous nourrissant de Sa nourriture miraculeuse qu’Il appelle Sa "manne cachée". Il dit à chacun de nous :

tu n'as pas entièrement saisi Mon Trésor Céleste, pas plus que tu n'as complètement apprécié Mon don . Tu n'as toujours pas pénétré dans ce qui est hors de prix et que Je t'offrais tous les jours de ta vie : la grâce formidable de Me connaître dans une union intime et de goûter intérieurement, dans la chambre nuptiale de Mon Coeur, Ma Douceur et Mes Baisers Divins. Heureux ceux qui M'écoutent et qui obtiennent cette grâce. Malheur à ceux qui dans leur état misérable et dans leur pensée souillée, résistent à cette grâce ; un jour, ils pleureront dans leur misère.

Il est bon de faire de bonnes oeuvres pour Moi et de suivre quelques dévotions, ainsi que des actes d'amour, des actions de grâce et des actes de réparation, mais Je serais énormément déçu si tu mourais avant de M'avoir connu . Je serais énormément affligé si tu mourais maintenant, avant de M'avoir compris . Beaucoup d'entre vous sont occupés par vos tâches quotidiennes qui Me plaisent lorsqu'elles sont faites avec amour et sont selon Ma Pensée, mais tout cela sera incomplet si vous ne vous ouvrez pas à la grâce et ne M'acceptez pas dans Mon intimité. Aussi, venez et acceptez Ma compagnie familière et Moi, dans Mon bon plaisir, Je pourrai te prendre dans les mystères et les secrets cachés de Notre  Coeur. Toi et Nous deviendrons inséparablement unis dans l'amour pour toujours et à jamais. " (2 novembre 1997).

Vassula nous a dit que si le Christ lui avait concédé qu’il y avait des conversions au travers de la Vraie Vie en Dieu, Il se plaignait cependant de ce que nombre de ces conversions ne s’approfondissaient pas et que beaucoup étaient tentés de regarder en arrière sur ce qu’Il avait fait voeu de détruire. Vassula nous a expliqué que c’était parce que notre oui était tiède... alors que ce qui nous est demandé est de nous décider pour Dieu, de Lui offrir notre volonté, en un mot de Lui dire un grand "oui". Elle nous a également rappelé qu’il ne suffisait pas de lire les messages, mais qu’il fallait encore les méditer et enfin les vivre. Le Christ lui dit à ce sujet :

Tant d'entre vous lisent et relisent Mes Messages mais sans les vivre parce que, Mes enfants, vous lisez sans comprendre . Un moment, votre coeur enflammé Me crie des louanges et l'instant d'après, la flamme en vous s'éteint. " (12 avril 1995), et parlant de nous qui sommes venus l’écouter :

En ce qui les concerne, tu es comme un chant d'amour merveilleusement chanté en musique. Tes paroles les enchantent, mais qui, parmi eux, met en pratique Mes Messages ? " (13 décembre 1992).

Le Christ insiste aussi sur la nécessité du repentir. Personne ne peut s’estimer pieux et juste sauf s’il apporte les fruits du repentir. A travers la repentance, vous pouvez renaître dans l’Esprit, car ce n’est pas par une apparence extérieure religieuse que vous pouvez entrer dans le Royaume de Dieu, mais avec un changement qui vient de l’intérieur.

Vassula a également parlé de la purification : de la grande purification que tout le monde attend ; de celle qu’elle a elle-même traversée ; de celles que, les uns et les autres, nous vivons actuellement. Elle a dit que lorsqu’on parlait de purification, les gens avaient peur, mais qu’il ne fallait pas avoir peur, que c’était une des plus grandes grâces que nous puissions recevoir : oui, cela fait très mal, oui, c’est affreux, c’est comme un feu qui nous brûle à l’intérieur ; il nettoie tout ce qui déplaît à Dieu. Mais lorsque cela est fini, on est soulagé, le voile qui obscurcissait nos yeux a disparu, on voit beaucoup plus clair et on parvient à une plus grande connaissance de Dieu. Vassula a témoigné de sa propre purification, ce désert terrible qu’elle a connu, où le ciel est resté fermé pendant trois semaines durant lesquelles elle a ressenti l’abandon de Dieu, jusqu’à ce qu’elle Lui crie : " Mon Dieu, prends-moi, purifie-moi, et fais de moi ce que Tu veux "... C'est le même grand "oui" que chacun de nous est invité à prononcer pour fleurir dans la conversion. Vassula a même indiqué qu’elle avait tant reçu de cette première purification qu’elle en viendrait à considérer comme un bienfait de repasser par une seconde purification !

Vassula nous a encore expliqué ce que voulait dire l’invitation que notre Bon Maître nous a laissée dans Son Evangile de prier sans cesse. Il ne s’agit pas de rester agenouillé 24 heures sur 24, mais de garder Dieu présent à notre esprit en permanence. Le Christ lui dit à ce sujet :

Avoir perdu le don de l'amour, c'est avoir perdu la connaissance de Dieu, car si quelqu'un est sans amour pour le Père, il enfreint tous les Commandements. Je vous le dis, si votre amour ne s'approfondit pas plus qu'il n'est actuellement et ne s'accroît pas, vous ne pourrez jamais entrer dans Mon Royaume. Apprenez à glorifier le Père et à L'aimer afin que le Père et Moi fassions Notre demeure avec vous. Apprenez à languir pour le Père et à Le désirer afin que votre vie devienne une prière continuelle. " (12 avril 1995),

et aussi : " Ta soif pour Moi est un baume apaisant sur Mon Coeur blessé... " (28 novembre 1996).

La prière continuelle est le moyen de parvenir à la vraie connaissance et à l’union intime avec Dieu :

dis à Mon peuple que nul ne peut survivre avec seulement son intellect, et que Je ne Me révèle jamais à ceux qui prétendent avoir la connaissance seulement des choses terrestres, car ce n'est pas la vraie connaissance qui vient de Dieu. La vraie connaissance, c'est Nous connaître dans Notre Sainteté Trinitaire, et vivre dans une union intime avec Nous. " (28 novembre 1996).

Vassula a également évoqué une autre prière continuelle : celle de l’Esprit Saint en nous. Elle a témoigné avoir été réveillée à plusieurs reprises pendant son sommeil par une voix très forte qui priait en elle, y compris en des langues qu’elle ne connaissait pas, comme le latin ! mais aussi des prières bien connues comme le Notre Père ou le Credo. Naturellement, dans ces circonstances, elle joignait sa voix à celle de l’Esprit qui la laissait alors poursuivre seule la prière. Elle nous a assuré qu’elle ne constituait pas une exception, que ce n’était pas un privilège réservé à elle seule, mais que l’Esprit Saint priait pareillement en chacun de nous, de jour comme de nuit.

Vassula a signalé que ces messages constituaient pour nous un appel à devenir de ces apôtres des derniers temps dont il a été dit qu’ils seraient formés par Marie, qu’ils n’auraient pas peur car ils marcheraient avec la Sainte Vierge d’un côté et Jésus de l’autre, avec le chapelet dans une main et le crucifix dans l’autre, et dont il a été dit qu’ils " invoqueraient Dieu leur Père, et Dieu leur Père ferait appel à leur esprit ; ils invoqueraient Marie, leur Mère Bénie, et leur Mère Bénie ferait appel à eux pour qu'ils deviennent témoins du Très-Haut, et le Saint Esprit leur donnerait un esprit de zèle pour être prêts pour Dieu, pour être prêts pour cette Bataille. " (3 avril 1996).

A propos de cette fin des temps, Vassula a dit qu’il ne fallait pas la confondre avec la fin du monde. Cette fin des temps que nous vivons actuellement est la fin d’une époque marquée par l’apostasie, mais, fait nouveau, une apostasie généralisée, et jusqu’au coeur-même de l’Eglise. Aujourd’hui le mal augmente car le démon travaille, mais l’Esprit Saint ne reste pas inactif : Il agit. Dieu nous prépare à la deuxième Pentecôte prophétisée par Jean XXIII. Mais cette deuxième Pentecôte ne viendra pas du jour au lendemain, elle vient à la manière d’une marée qui monte doucement, imperceptiblement, mais qu’aucun barrage, ni rien ni personne ne pourra arrêter.

Après nous avoir donné ces quelques instructions générales, Vassula a consacré l’essentiel de sa conférence à nous enseigner sur le Saint Esprit, sur l’impatience du Père à Le déverser en pleine force sur toute l’humanité et sur le désir du Père qu’Il soit mieux connu et aimé, sur Son désir de nous voir découvrir Ses richesses, Ses merveilles et Sa beauté afin que grandisse en nous notre désir pour Lui.

Le Père nous dit : " Mon Saint Esprit, c'est à peine si on se souvient de Lui, Le proclame ou se fie à Lui ; c'est pourquoi la terre a décliné et votre âme, comme une étoile mourante qui perd sa brillance, s'est assombrie. " (9 janvier 1996).

Bien qu’il doive y avoir près de 1000 références à l’Esprit Saint dans la Vraie Vie en Dieu, c’est la Personne de la Sainte Trinité que nous connaissons le moins. Voici quelques-uns des Noms que Lui donne le Christ dans ces messages : Feu Purificateur, Rivière, Source, Promesse, Lumière Inaccessible, Eau Vive, Trésor Inestimable, Fontaine, l’Imperceptible, l’Immortalité, Terre Promise, Festivité, le Banquet, la Perle, Couronne, Héritage, l'Inacessible, l’Inatteignable, l’Hymne, l’Arbre de Vie, l’Amen, Pluie, Rosée, Consolateur, Guide, Souffle, le Trésor Caché, le Royaume, l’Avocat, la Prière Incessante, ...

Le Père nous dit encore : " Je laisserai le vent porter Mon Souffle  vers eux plus tôt que Je l'avais projeté. Je ne conserverai ni les comptes ni les registres. En effet, Mes Voies sont au-dessus de vos voies. Mon Souffle sera porté par les vents sur Ma création, afin qu'ils disent : "Dieu ne nous a pas oubliés, c'est Sa rosée, ce sont Ses gouttes de pluie". " (9 janvier 1996).

L’Esprit Saint Lui-Même nous invite : " Venez ! [...] venez ! ne restez pas inertes ; [...] Venez hériter la Lumière Inaccessible, qui cependant est tout autour de vous et qui peut être en vous ! Venez posséder l'Inatteignable, cependant à la portée de tous ! [...] Venez plus près de Moi et J'insufflerai en vous l'Immortalité, ranimant votre âme pour qu'elle se meuve, aspire et respire dans Ma Gloire afin que vous n'apparteniez pas plus longtemps à vous-mêmes mais à Celui qui vous meut dans l'union de Notre Unicité. " (9 janvier 1996).

Le Père ajoute : " [Le Saint Esprit] sera la lumière de vos yeux, le motif de votre être, le mouvement de votre coeur, l'exclamation de votre discours, votre rire et votre joie, l'ornement royal de votre âme, le gardien de votre esprit ; Il sera votre frère, votre soeur, et votre ami fidèle ; Il sera votre festivité, votre banquet, le trésor caché, la perle, votre hymne à l'Hymne, votre amen à l'Amen, la terre promise et la fondation de toutes les vertus sur lesquelles Il inscrira Son Saint Nom. " (9 janvier 1996).

Le Saint Esprit nous déclare : " C'est en Moi que se trouvent la liberté et l'amour, et cependant, Je suis rejeté par ta génération car ils ne M'ont pas compris... C'est à peine s'ils Me consultent... Regarde, Je suis comme un sol riche ; si vous semez vos graines en Moi, votre moisson sera la Vie Eternelle, et le Paradis sera votre demeure. Venez à Moi sans délai et Je vous rendrai riches à travers votre pauvreté, forts à travers votre faiblesse, zélés et fidèles à travers votre misère ; un vivant Autel pour Notre Sainteté Trinitaire, à travers votre nullité. [...] Je suis une prière incessante en toi, et là où tu manques Je remplis, toujours accessible aux pauvres et aux simples. Viens Me saisir... viens Me posséder et Je te moulerai en Ma Sainteté , t'offrant Mes dons Inestimables, faisant de toi une partie de Nous [la Sainte Trinité] , et un en Nous, pour aller rebâtir les ruines de Notre Sanctuaire. " (17 juillet 1996).

Pour terminer, Vassula est revenue sur le thème de l’Unité, rapportant cette anecdote : à un moine orthodoxe qui récemment à Rhodes demandait à un franciscain : " Ah ! mon frère, quand est-ce que l’on va s’unir ? ", ce dernier lui répondit : " Quand toi et moi, nous allons commencer à aimer Jésus " ! et elle nous a partagé ce message de nature à nous encourager sur la voie de l’Unité : " toute délicatesse de la part de Mes créatures, pour restaurer Ma Maison chancelante, Me touche profondément. Quelque pas que ce soit, effectué vers l'unité, tout le ciel se réjouit. Quelque prière que ce soit, offerte pour la restauration de Mon Corps, la colère de Mon Père diminue. Pour quelque assemblée que ce soit en Mon Nom pour l'unité, Mes bénédictions sont déversées sur ceux qui prennent part à ces réunions. " (5 octobre 1994).

Pour conclure, Vassula a choisi ce message du Saint Esprit : " Toi qui es venu du désert, viens, entre dans Mes eaux profondes, et Mes vagues te submergeront et te rafraîchiront. N'aie pas peur de Moi ; n'as-tu pas entendu, Mon ami, que Je changerai la terre desséchée en une mer ? Car des cieux Je déverserai sur toi Mes dons et Mes faveurs. Juste comme les cieux pleuvent à torrents à la présence de Notre Sainteté Trinitaire, de même, Je vais déverser Ma présence sur toute l'humanité. " (17 juillet 1996).

Vassula a repris la parole pour signaler que le Seigneur lui demandait depuis le mois de janvier de cette année de dire dans les assemblées qu’Il désirait voir s’organiser des groupes de prière. Elle a précisé que c’était très important et que même trois personnes constituaient déjà un petit groupe de prière, et elle a invité les personnes désireuses de répondre à cet appel à prendre contact avec l’organisateur de la réunion pour qu’il puisse les mettre en relation les unes avec les autres.

Le Père René Laurentin est intervenu pendant une courte pause pour présenter son livre qui venait de sortir sur ce divin méconnu qu’est le Saint Esprit. En effet, dans le cadre du grand Jubilé de l’An 2000 et de ses trois années préparatoires — consacrées la première au Fils, la seconde à l’Esprit et la dernière au Père —, après avoir écrit l’an dernier un premier ouvrage sur Jésus Christ, il en publie cette année un nouveau sur l’Esprit, et travaille à une étude sur le Père, étude qui paraîtra en 1999.

Comme elle est maintenant accoutumée de le faire, Vassula a alors prié sur l’assemblée, invitée à se lever et à s’unir à cette prière en ouvrant les mains. Certains sont tombés dans le repos de l’Esprit, d’autres ont reçu le don des larmes, mais tous ont reçu dans le secret de leur coeur des grâces que seul le Seigneur connaît.

Pour finir, Vassula a invité les prêtres présents à venir bénir les membres de l’assemblée. Une dizaine de prêtres sont alors montés sur la scène, parmi lesquels on reconnaissait, outre les Pères Théophile, Laurentin, Umaña et Destelle, le Père Benoît Tranbaloc de la paroisse Saint-Symphorien de Versailles et le Père Jacques Rémy, un Père blanc à la retraite.

Jean-Marie Charpentier


Le l3 novembre — lendemain de la réunion parisienne —, Vassula devait s'envoler pour Nice. Alors que nous attendions à l'aéroport d'Orly, le Père Théophile alla se recueillir dans la chapelle oecuménique et là, il y trouva un feuillet sur la "prière du coeur". Il nous paraît intéressant de vous le communiquer :

La "prière du coeur"

Complétant la prière en commun, nous voyons apparaître très tôt, chez les moines, le désir de "prier sans cesse", comme le recommande Saint Paul.

Au IVe siècle, c'est-à-dire avant la division des Eglises, les ermites d'Egypte puis, au Xe siècle, ceux des monastères grecs du Mont-Athos, vont se servir du nom de Jésus pour prier ainsi. Au IIe siècle déjà, le Pasteur d'Hermas n'affirme-t-il pas : "Le nom du Fils de Dieu est grand et immense, c'est lui qui soutient le monde entier" ? Les moines vont donc répéter sans cesse le nom de Jésus : "Kyrie eleison", "Seigneur aie pitié" ou encore "Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur". Cette prière est liée naturellement à la respiration. Et maintenant pendant l'inspiration, on dit : "Seigneur Jésus-Christ" et pendant l'expiration : "Aie pitié de moi, pécheur".

"Que le nom de Jésus soit uni à ta respiration et à toute ta vie". Cette prière toute simple plonge chacun dans le mystère de la Trinité et renouvelle le baptême.

Au premier abord, cette phrase semble s'adresser uniquement à Jésus. En fait, elle nomme la Trinité : Nous parlons à Jésus-Christ, Fils de Dieu, mais en sachant que "nul ne peut dire que Jésus est Seigneur s'il n'est pas avec l'Esprit Saint" (Saint Paul). Ainsi, en quelques mots, les trois personnes de la Trinité sont nommées et invoquées.

Le mot "pitié" signifie amour qui travaille à libérer l'autre, à pardonner, à miser sur une nouvelle relation ; et "pécheur" redit nos manquements, tout ce qui, dans la condition humaine est pesant.

Dès le XIVe siècle, cette simple prière d'abandon, répétée sans cesse, a très vite débordé le cadre des monastères et pris racine chez les laïcs. Ceux-ci vont donc prier comme les moines : sans cesse. Aujourd'hui encore, chaque Orthodoxe est invité à prier ainsi. C'est un apprentissage lent.

Cette manière de prier est utilisable par tous. Elle ne demande pas d'avoir du temps, mais de mobiliser tout son temps pour la prière : à travers le silence, au travail, dans la rue, dans le bus ou dans le métro, dans les embouteillages ou dans la cuisine, chaque être est appelé à s'adresser à Dieu. Quelquefois, de plus en plus souvent, dans une paix intérieure grandissante, les mots s'estompent : Jésus est là, il emplit le silence du quotidien.

Cette "prière du coeur", comme on l'appelle, parce qu'elle unit le centre de notre être, notre coeur, à la respiration, élément de la vie, a pour but de nous aider à atteindre cette communion incessante avec Jésus. On prie comme on respire ou... on respire pour prier. Il ne s'agit pas de dire sa prière, mais d'être prière.

L'expression "Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur", peut être modifiée à l'infini par chacun, selon son humeur, sa sensibilité. Ce peut être, par exemple :

- Jésus, viens avec moi ;
- Jésus, apprends à t'aimer ;
- Jésus, au secours ;
- Jésus, Jésus.

Peu à peu, la prière viendra spontanément : "Ta place dans mon coeur est tout mon coeur".

Sans l'Esprit Saint...
     l'Eglise est une simple organisation,
     l'autorité une domination,
     la mission une propagande,
     le culte une évocation
     et l'agir chrétien une morale d'esclave.
Mais en lui...   dans l'Esprit Saint
     l'Eglise signifie la communion trinitaire,
     l'autorité est un service libérateur,
     la mission est une Pentecôte,
     la liturgie est mémorial et anticipation,
     l'agir humain est déifié.

 


 retour

Nice, 13 et 14 novembre 1997
(Hôtel Méridien, 1, Promenade des Anglais)

vidéocassette

Comme un sourire du ciel, c’est par un soleil éblouissant, inespéré les jours précédents, que Vassula est arrivée à l’aéroport de Nice, le jeudi 13 novembre, (où elle a été accueillie à 13 h30 par Mado Abadie, responsable de la Vraie Vie en Dieu à Nice, et son amie Georgia Braun).

A 16 heures, nous avons pris la route pour nous rendre dans un monastère de religieuses de l’arrière-pays, où Vassula était attendue.

Après un court exposé de sa mission dans la chapelle de la communauté, nous eûmes une messe concélébrée par les pères R. et D. dans une atmosphère de réelle allégresse qui porta toute l’assistance à une grande ferveur. L’Eucharistie sous les deux espèces, partagée avec nous par Vassula et le père Théophile nous a tous émus; c’était bien là le signe évident de l’unité demandée avec tant d’insistance par Jésus. La messe fut suivie d’un temps d’adoration tandis que Vassula et les prêtres avaient un entretien privé avec la communauté. Lors de l’imposition par Vassula de sa Croix, qui contient une relique de la vraie Croix, quatre religieuses eurent le bonheur de tomber dans le Repos de l’Esprit. Leurs visages, rayonnant lors du partage amical qui suivit, témoignaient à l’évidence, de la grâce reçue avec abondance.

Le lendemain, nous nous sommes rendus dans un monastère orthodoxe. Le patriarche et toute la communauté nous y attendaient avec une joie visible. Nous eûmes le privilège d’entendre les chants liturgiques du matin, qui prédisposent si bien l’âme et le coeur à la prière et à la présence du Seigneur. Puis Vassula parla de sa mission, en insistant surtout sur le désir de Dieu de nous faire vivre dans l’intimité de Sa Douceur et de Sa Tendresse ; le rôle éminent de l’Esprit Saint qui, Seul, peut nous y amener ; l’unité du peuple chrétien et de la dévotion au Sacré Coeur qui n’est pas familière aux Orthodoxes. Un des moines a dit que ces explications aideraient beaucoup la communauté dans sa vie spirituelle. La rencontre chaleureuse entre le père Théophile et le patriarche nous remplissaient de joie et nous ne pouvions que penser à Celle de Dieu.

Puis Vassula imposa sa Croix reliquaire sur le front des moines et des personnes présentes, dont plusieurs tombèrent dans le Repos de l’Esprit.

 

Rentrés à Nice, Vassula se rendit auprès de Monseigneur Stefanos, évêque orthodoxe grec de l’église Saint Spiridon pour un entretien.

A 17 heures, toute l’équipe était à l’hôtel Méridien pour préparer la salle et les stands de vidéo, K7, livres et brochures. De grandes reproductions d’icônes et de magnifiques compositions florales rouges et blanches ornaient l’estrade, surmontée d’un poster de Jean Paul II échangeant le baiser de paix avec Bartholomée Ier et d’une grande banderole de la Vraie Vie en Dieu en lettres rouges.

A notre grande surprise, la salle prévue pour 600 personnes était pleine une heure avant; il fallut donc rajouter de nombreux sièges et c’est devant plus de 900 personnes que Vassula a donné son témoignage. Dans l’assistance, des personnes venues des Bouches-du-Rhône, du Var, de Grenoble, mais aussi de très nombreux niçois, et ce malgré une mise en garde de la hiérarchie et de nombreuses pressions visant à dissuader, voire même à culpabiliser les catholiques niçois à se rendre à cette réunion. Ce qui nous réjouit aussi fut la présence de nombreux prêtres, certains en soutane, acceptant même de se mettre au premier rang.

Cette réunion, il est vrai, avait été préparée par des messes, pèlerinages et prières par le groupe de la Vraie Vie en Dieu créé il y a quelques mois à Saint Laurent du Var.

Isabelle Gay vint présenter les derniers ouvrages parus, notamment le supplément n°10 des Messages, " l’Enigme Vassula " de Jacques Neirynck , le prodigieux livre de R. M. Vincente " N’éteignez pas les oeuvres de l’Esprit ", ainsi que la parution d’un petit journal d’information et de liaison de la Vraie Vie en Dieu. Elle rappela que la vente de tous les livres, K7 et vidéos était faite pour couvrir les frais d’organisation de la soirée, tout le reste étant versé aux oeuvres caritatives auxquelles Vassula abandonne tous ses droits d’auteur depuis le début de la parution des Messages.

Vassula entra avec le père Théophile tandis que le chant " Jésus, Jésus " nous portait tous au recueillement et à l’écoute. Vassula indiqua que ce chant à son arrivée l’avait touchée.

Se présentant au micro, elle pria une dizaine du chapelet dont elle dit la première partie en araméen, langue de Jésus.

Puis le père Théophile parla du rôle éminent des prophètes à travers lesquels Dieu parle à Son peuple. Faisant référence à Saint Syméon, théologien du XIème siècle, qui était un moine ignorant et qui, par l’illumination intérieure qu’il reçut de l’Esprit Saint, composa de nombreux hymnes chantant la Splendeur du Père, sur le Coeur duquel il reposait comme l’apôtre Jean le bien-aimé. C’est à ce repos et à cette écoute que nous sommes invités par les Messages reçus par Vassula; et il indiqua que sans l’onction de l’Esprit Saint, elle ne pourrait pas écrire, dire et témoigner dans le monde entier avec tant de force et de zèle, elle qui était totalement inculte sur le plan spirituel.

Vassula reprit la parole et pendant 90 minutes elle expliqua le sens des Messages, qui sont d’abord une invitation à nous rapprocher de notre Dieu et Père pour vivre dans Son intimité afin qu’Il nous comble de Sa Joie, de Sa Paix, de Sa tendresse. Dieu Se penche vers nous pour nous élever, nous convertir et nous redonner l’espérance, alors que l’apostasie — qui est le rejet des Saintes Ecritures et de la Divinité — se généralise. Vassula dit que le Seigneur nous crie Sa Souffrance de nous voir perdus dans le désert du rationalisme et qu’Il court après Ses enfants dans le monde entier. Des théologiens ont recensé plus de 350 lieux d’apparitions de Jésus et de Marie.

Dieu nous exhorte à prier intensément l’Esprit Saint qui Seul, peut nous faire connaître Dieu. L’Esprit Saint c’est la vie de l’Eglise. Sans Lui, la foi se perd. Il y a dans les Messages plus de 1000 références à l’Esprit Saint. Dieu nous demande de Le désirer sans cesse en nous abandonnant totalement pour que l’Esprit puisse nous purifier et respirer en faisant de notre âme un ciel. Avoir soif de Dieu, se languir de LUI — même par un simple sourire devant une icône — ceci est un baume sur Son Coeur blessé. Dieu nous appelle et nous attend en respectant notre liberté, Il attend notre "OUI", et nous demande de recourir aux sacrements, surtout à celui de la Pénitence qui nous fortifie.

La Vraie Vie en Dieu, ce long cantique d’amour de Dieu à l’humanité c’est " un Divin Trésor pour goûter intérieurement à Ma Douceur et à Mon Intime Compagnie "; c’est la pédagogie divine pour apprendre à Le connaître et mieux comprendre la Bible; de nombreux prêtres en témoignent. Ce trésor est destiné à ranimer notre foi défaillante et combattre le mal qui submerge l’humanité. L’Esprit Saint donne actuellement des grâces et charismes qui étaient réservés aux saints, pour faire progresser l’Eglise. De nombreux groupes de prières se forment dans le monde, Jésus dit que ce sont de petites vignes qui oeuvrent pour la conversion du monde. Rien ne pourra arrêter cette Force qui bientôt se déversera sur l’humanité entière, surtout lorsque la date de Pâques sera unifiée. Dieu aspire à l’Unité de Son Peuple qui s’est divisé par orgueil; la clef de cette unité, c’est l’humilité et l’amour du Seigneur.

Vassula fut écoutée avec ferveur et attention par toute l’assistance. Son exposé, dans un langage simple mais empreint d’autorité, touche les coeurs. A l’image de l’Hôte Intérieur qui l’habite, elle est douce et humble, et respire la Paix.

Beaucoup de personnes ont fait part de leur émotion d’avoir vu le Visage du Christ Se superposer sur le sien. Jésus lui a dit le 13 octobre 1994 " J’apparaîtrai souvent à ta place comme un rappel de Mes Merveilles et de la réalité de Ma Présence en toi. C’est un Don que te fait Mon Père pour exalter Mon Nom afin qu’ils croient que Je Suis bien l’auteur de la VRAIE VIE EN DIEU ".

Après une courte pause, Vassula se recueillit et invoqua l’Esprit Saint puis elle leva sa Croix-Reliquaire sur toute l’assistance. De nombreuses personnes pleuraient ou étaient agenouillées.

C’est donc dans le silence que Vassula descendit de l’estrade pour quitter la salle lorsque mue par une impulsion divine, qu’elle confirma par la suite, le Seigneur lui demanda d’imposer la Croix sur chaque personne présente. Pendant une heure et demie, ce fut une marée humaine qui attendit pour recevoir à travers elle la Bénédiction du Seigneur, tandis que l’on entendait le " Veni Sancte Spiritus " et que de nombreuses personnes tombaient dans le Repos de l’Esprit. Rien d’ostentatoire ni de sensationnel dans l’émotion, mais des coeurs touchés, souvent bouleversés.

La réunion se termina à minuit par un chant d’action de grâces pour remercier le Seigneur de ces instants privilégiés.

Parmi les nombreux témoignages reçus, nous voulons donner des extraits d’une lettre d’un prêtre qui se posait des questions sur Vassula. La qualité et la force de ce témoignage sont la preuve évidente que l’Esprit Saint était là pour combler le coeur de Ses enfants :


" Je suis venu écouter Vassula. Sa maturité et son autorité spirituelles sont évidentes à tous ceux qui l’ont écoutée avec bienveillance et dans un effort de discernement.

La force de sa prière de guérison et de délivrance au nom du Christ se constate sur place et sur pièces.

A la fin de cette longue prière faite dans la dignité et sans exaltation déplacée, je me suis approché pour lui demander, en toute conscience et confiance vigilantes, sa prière. Sitôt que mon front fut touché par la Croix dont elle se sert dans sa prière, je suis tombé à la renverse dans un profond Repos dans l’Esprit, et ce, à la grande surprise de mes amis qui savaient bien mes sévères réserves devant ce genre de phénomènes...

Le fait est là, incontournable, indéniable et vérifiable dans sa visibilité par mon long " sommeil " fait de paix, de joie et d’amour dans les bras de l’Esprit, dans un Coeur à Coeur ineffable de tendresse divine. Cette chute s’est accompagnée d’une guérison profonde d’un fort sentiment d’amertume inavouable, outre la certitude instantanée et claire que vous êtes en face de LUI ".

Père R.M.

Merci Vassula

Gloire à DIEU
ALLELUIA

Mado Abadie


 retour

Vassula à Toulouse
(Salle Mermoz, Piscine Municipale Alfred Nakache, Allée Gabriel Biénes)

vidéocassette            enregistrement sonore

C’est un auditoire de plus de 1600 personnes qui, à Toulouse, le 15 novembre 1997, à la salle Jean Mermoz, est venu entendre Vassula. Tout le grand Sud-Ouest était représenté, de Limoges à Saint Jean de Luz, en passant par Bordeaux.

Cet auditoire a été rassemblé sans grande publicité, presque uniquement par le bouche à oreille, puisque la presse locale n’a pas répercuté l’annonce qui lui avait été demandé d’insérer dans ses colonnes.

Après une dizaine de chapelet que Vassula récita dans la langue de Jésus, l’araméen, dans un silence absolu, elle entretint son auditoire de l’intimité qu’elle vivait avec notre Père Céleste, " Roi, pourtant si maternel, Juge pourtant si tendre et aimant ; L’Alpha et l'Oméga, pourtant si doux. "

Au cours de cette même partie, elle nous parla du Christ qui souhaite que nous fassions la volonté du Père en toutes circonstances, même dans les plus petites choses quotidiennes...

La seconde partie de son exposé fut consacrée au Saint Esprit, ce grand oublié de la Très Sainte Trinité, mais dont la deuxième année de préparation au Grand Jubilé de l’an 2000 devrait contribuer à remettre à sa vraie place.

Le Saint Esprit nous assiste en toutes circonstances, à condition que nous le Lui demandions, Il ne laisse jamais nos demandes sans réponse.

Enfin Vassula parla du si grand désir de Dieu de voir l’unité de l’Eglise, en commençant par l’unification de la date de Pâques.

Après quelques mots de remerciements à l’adresse de Vassula et du Père Théophile venus apportés la lumière de Dieu au Royaume de France plongé dans les ténèbres et un encouragement aux assistants pour qu’ils répercutent autour d’eux la lumière reçue afin que la fille aînée de l’Eglise brille de nouveau au firmament, Vassula lut le message du 25 novembre 1994 pour la France. Puis, après avoir imploré l’Esprit Saint, elle bénit les assistants.

Marie Louise Girard


Témoignages

Nice, le 14 novembre 1997

Je m'appelle P.T. et je peux affirmer que j'ai vu le Christ en Vassula. C'est merveilleux, la plus belle chose de ma vie et le grand bonheur. J'ai 39 ans et toute ma tête. Cela est vrai, véridique. Vive Jésus, Il nous veut que du bien, il faut que le monde entier se réveille.


Forges-les-Bains,17 novembre 1997

Vassula,

Quand vous avez invoqué l'Esprit Saint pour qu'Il descende sur nous, j'aurais voulu pleurer comme cette femme derrière moi. Non, au contraire, c'est une grande force qui m'a envahie soudain, comme renouvelant mon sang, et quand vous avez prononcé dans la prière le mot "intégrité", j'ai ressenti cela en moi dans le sens d'une unification, comme quelque chose qui ne peut pas être désintégré (ce qui m'arrive à cause de la faiblesse et de l'influençabilité). Cinq jours après cette expérience, grâce à vous, je sens encore cette force qui me rassemble de l'intérieur. Avant, je disais : "Seigneur, viens !", maintenant, je dis : "Seigneur, ne me retire pas ton Esprit Saint !"

J'ai compris qu'on ne devait pas vous idolâtrer, mais on peut quand même vous témoigner, amour, reconnaissance, profonde émotion de vous avoir vue et entendue si simple, si forte, si complètement offerte au service de la Trinité divine.

Les mots "sacrifice", "don de soi" prennent enfin une nouvelle signification.

Je serai toujours avec vous.

C.E.


Morangis, date du timbre postal

Après le décès de mon mari, survenu le 19 février 1991, à l'âge de 45 ans, des suites d'une grave maladie, malgré les nombreuses prières faites pour obtenir sa guérison, ma souffrance et ma déception furent telles, que je me mis à douter de l'existence de Dieu, de la Vie Eternelle, etc...

Je me sentais totalement écrasée, incapable de me relever par moi-même, dégoûtée de la vie :(pourquoi souffrir sur terre pour finir dans un trou ?...) Cependant, je continuais quand même à prier un peu, uniquement les psaumes de détresse (Ps 21 par ex.) car je gardais au fond de moi un grain d'espérance, me disant que, si Dieu existait, peut-être Il me tiendrait la main. Et c'est bien ce qu'Il fit par l'intermédiaire de Vassula.

Découvrant les livres, par hasard, dans un catalogue religieux, je décidais d'acheter le Tome 1, en pensant : "peut-être cela m'aidera ?". La lecture me plut et je commandais le Tome II : c'est là que le Seigneur m'attendait. Arrivée aux trois prières que Jésus désire que l'on récite quotidiennement, j'essayais de les faire miennes, Lui demandant de me redonner Foi et Amour. Quelques jours après, dans la nuit du 7 au 8 septembre 1991, date me montrant la maternelle intercession de notre Mère du Ciel, je me trouvais réveillée en éprouvant un grand amour pour le Seigneur et je me suis entendue Lui dire spontanément : "Jésus, je T'aime !" ce dont j'étais devenue jusque là tout-à-fait incapable. Une grande joie m'envahit alors et tous mes doutes s'envolèrent. Ma vie fut transformée à la suite de cette Grâce, me permettant d'accepter sereinement et dans la Paix, la séparation d'avec mon époux terrestre parti vers la Maison du Père, et de rendre Grâces avec le psalmiste en chantant :

Tu as changé mon deuil
en une danse,
mes habits funèbres
en parure de joie ;
que mon coeur ne se taise pas ;

qu'il soit en fête pour toi,
et que sans fin,
Seigneur mon Dieu
je te rende grâce.
Ps 29

M.-F. S.


INFORMATIONS
PAGE PRECEDENTE
  
Mise en page : 25.10.05 16:20
Association La Vraie Vie en Dieu - Suisse
tlig-ch@tlig.org